Alors que la grande famille des mass-médias se masturbe au sujet du retour de l’épidémie en France, qu’en est-il réellement ? Quotidien libre fait le point.
Mille nouveaux cas de Covid en France ?! Le chiffre est brandi partout sans jamais être décrypté vraiment. S’il peut attirer l’attention, puisque il correspond au nombre de nouveaux cas que l’on enregistrait mi-mars (quelques jours avant le confinement), la situation est toutefois radicalement différente d’il y a quatre mois. D’abord, en plus de la pénurie de masques, le début de l’épidémie en France a été largement marqué par l’absence de stratégie efficace de dépistage. Durant cette période, quelques 50.000 tests étaient pratiqués chaque semaine. Il faut souligner que l’Allemagne suivait une cadence sept fois supérieure. Aujourd’hui, l’hexagone est toujours très éloigné des objectifs affichés par le gouvernement de 750.000 tests hebdomadaires. Ils flirtent tout juste les 350.000. En toute logique, l’augmentation de la cadence fait donc progresser le nombre de cas dépistés. Autrement dit, quand on découvrait mille cas par jour au mois de mars, on constatait 7.000 malades sur 50.000 patients dépistés, soit un taux de 0,14 % de contamination. En ce mois de juillet, en admettant que le millier de cas quotidien persiste, on détecte 7.000 malades sur 350.000 personnes soient 0,02 %. On ne peut donc pas affirmer que le virus circule à la même vitesse, évidemment.
Malgré des laïus culpabilisants sur les mesures barrière prétendument oubliés par les Français, les quelques augmentations de taux de reproduction du virus s’expliquent par le mode de vie estivale. Nous le savons, la période est aux vacances, durant lesquelles on côtoie davantage ses proches où les gestes barrière sont en contradiction totale avec une vie normale. Chaque foyer de vacanciers peut devenir plus facilement un petit foyer épidémique. C’est ce que l’on avait déjà pu constater aux Contamines-Montjoie (Savoie) en février dernier. Plusieurs zones de métropoles sont les parents pauvres du dépistage, l’Île-de-France en tête ! Bassin singulièrement dense de population, la région est à la peine pour suivre la cadence, et les démarches fastidieuses, à l’instar des délais pour un rendez-vous, terminent de décourager certains Français désireux d’être testés:
Dans la capitale, les premiers rendez-vous possibles sont… le 5 août prochain ?!
Autant dire qu’il y a le temps de se mettre en quarantaine soi-même. Une période spontanée que personne n’entreprend ou presque, en toute logique: les Français souhaitent continuer à travailler et à ne pas vouloir mettre en péril leur salaire, par mesure de simple précaution. De plus, tous les employeurs ne voient pas forcément d’un bon oeil le fait de se passer d’un salarié qui a une suspicion de contamination. Un problème qui ne se poserait pas si les tests pouvaient être effectués rapidement et livrés en 24h comme ce devrait être le cas, si l’on en croit les messages officiels. En réalité, l’exécutif n’est toujours pas à la hauteur des enjeux sanitaires qu’il monte pourtant en épingle, évoquant ainsi une deuxième vague estivale. Il est bien plus putassier de vouer aux gémonies les pratiques des Français… ou d’autres d’ailleurs. Et dans ce bouillon d’informations imbéciles, la sainte mass-média s’agite en chœur sur la situation aux États-Unis, avec comme bonne tête de turc Trump, le président qui teste pourtant bien plus sa population avec 150.000 dépistages pour un million d’habitants, alors que la France est à peine à 45.000. Pour rappel, avec un total de 4.170.000 contaminations et 147.000 morts, le taux de létalité américain et de 3,5%, celui de la France, sortie du pic épidémique est quand à elle (à ce jour) à peine en dessous des 17%, avec plus de 30.000 morts pour un peu moins 180.000 malades. Notons à toutes fins utiles, que si le président Trump annule ses meetings pour limiter la propagation du virus, Macron envoyait les Français voter sans masques pour le premier tour des Municipales.
Si la situation épidémique de la France est à ce jour stable, et évolue conjointement avec les pratiques des français dont beaucoup sont en vacances, rien ne s’apparente à une nouvelle flambée qui, si elle intervient, sera pour le début de l’automne. Le pays présente toutefois de mauvaises statistiques qui ne sont que le fruit pourri d’une mauvaise gestion de l’État au plus fort de la crise sanitaire. Les élucubrations actuelles du gouvernement ont essentiellement à voir avec de l’enfumage politique pour limiter les revendications sociales et maintenir la pression sur la population, jusqu’à la Rentrée… au moins.
2 Comments
Jacques Bonnaure
Cher monsieur, la première qualité d’un article est d’être rédigé et imprimé en bon français sans fautes d’orthographe ni de syntaxe. Or, celui-ci abonde en accords négligés et en formules étranges: « la grande famille…se masturbent », « la sainte mass medias », « des français désireux d’être testées », « elle flirte les 350000 » !!! Je ne me prononce pas sur le fond mais la forme n’est pas professionnelle
Fabrice Gil I Rédacteur-en-chef
Bonjour Monsieur,
Merci pour votre intérêt envers Quotidien Libre et ses articles.
Nous venons de corriger le texte.
Avec toutes nos excuses.
Bon week-end à vous.