Des indicateurs au rouge, un couvre-feu qui agace et des tests qui ne fonctionnent pas toujours… l’actualité du « méchant » covid donne une nouvelle fois son lot d’angoisses et d’incompétences.
Plus de 40 millions de cas dans le monde pour 27 millions de guérisons, et un peu plus d’un million de morts officielles depuis le début de la crise sanitaire… En France, selon les autorités, les indicateurs seraient dans le rouge. Depuis le 18 octobre dernier, on parle de près de 30 000 nouveaux cas positifs recensés en 24 heures, pour seulement 85 décès. La mise à jour de la carte des départements en alerte fait état d’une progression des cas. Dans l’hexagone les derniers chiffres comptabiliseraient un peu plus de 1 900 personnes en réanimation.
Plus de cas, cela s’explique logiquement par plus de tests. En effet certains pays réclament un test PCR négatif pour recevoir les touristes. Avec les vacances de la Toussaint, le nombre de personnes ayant eu recours au test pour des raisons administratives a donc explosé, et les dépistages n’existent pas sans poser de nombreuses interrogations. Ainsi ces tests par voie nasale considérés comme les plus fiables présenteraient possiblement une proportion de 30 % de faux positifs. Des chiffres présentés quotidiennement qui pourraient facilement être amplifiés d’un tiers. Ainsi vendredi dernier au matin, le club de football professionnel de Montpellier annonçait 12 cas positifs dans ses rangs contre finalement… deux ! en fin d’après-midi. Des erreurs qui pourraient être massives installant toujours plus un climat anxiogène et justifiant des restrictions importantes pour les Français. Pourtant des réactions contre ces mesures restrictives demeurent marginales ou tout au moins embryonnaires. Dimanche soir à Marseille, Grenoble et Paris notamment, des manifestants anti-couvre-feu ont défilé, bravant l’interdiction nouvelle de sortir dans les rues après 21h. Une interdiction présentée par Macron dont la durée de 4 semaines devrait être étendue à 6.
Ailleurs en Europe des mesures sont prises comme en Suisse où les masques seront obligatoires dans les lieux publics fermés seulement. Les autorités fédérales ont déploré un doublement des infections en une semaine, mais ne semblent pas s’affoler pour autant. La Pologne a quant à elle fermé ses écoles et interdit les rassemblements. En Italie, le Premier ministre Giuseppe Conte a annoncé de nouvelles restrictions pour les bars et les restaurants ainsi que l’interdiction d’organiser des fêtes et des foires locales, mais aussi le sport amateur. En outre, il appelle de ses vœux l’extension du télétravail. Enfin nos voisins belges, eux, ferment les cafés et les restaurants pour un mois. Un couvre-feu est décrété entre minuit et 5h du matin.
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