[Festival de Cannes] Décryptage sur « red carpet »

À côté des incontournables robes à traîne, la grâce d’Elle Fanning et l’élégance des smokings ont illuminé le tapis rouge cannois durant le Festival !

Actrice américaine et membre du jury du Festival du film de Cannes Elle Fanning pose pour la projection du film « Once Upon a Time… à Hollywood» à la 72ème édition du Festival de Cannes à Cannes, le 21 mai 2019 I AFP/Archives

Chaque année au Festival de Cannes, une actrice réussit le tour de force d’imposer son allure. Jour après jour, elle charme par sa grâce et marque les esprits par ses choix audacieux. Par le passé, Kirsten Dunst, Diane Kruger, Marion Cotillard et Jessica Chastain ont joué ce rôle-là. On se délecte de chacune de leurs apparitions, de leur professionnalisme aussi. Lors de la 72e édition qui s’est achevée depuis peu, cette position délicate a été tenue par Elle Fanning. La benjamine du jury semblait particulièrement à l’aise dans son rôle de princesse du tapis rouge, collectionnant robes de bal et capes de conte de fées. Un tourbillon de robes qui lui a parfois donné le tournis: trop serrée dans la robe Prada qu’elle portait au dîner du Trophée Chopard, elle s’est évanouie à table ! Et si on n’avait pas envie d’être en robe longue, on faisait comment ? Effet #metoo oblige, les smokings sont devenus l’uniforme des réalisatrices et des actrices qui n’ont pas eu envie de s’embêter. Le pantalon du soir a fait une percée, porté avec un mélange de panache et de décontraction qui n’appartient qu’à la Croisette. Enfin, il y avait aussi les pantalons que seules les top-modèles se sont risquées à enfiler: smoking porté à même la peau, costume blanc immaculé ou ensembles à la coupe risquée…

Dans un tout autre genre, un tapis rouge cannois ne saurait se passer de quelques robes… rouges. Trois ans après son arrivée fracassante en robe fendue jusqu’à la taille, Bella Hadid a remis ça en robe drapée Roberto Cavalli à la première de Douleur et gloire. Quelques jours plus tôt, Alessandra Ambrosio n’était guère plus couverte en Julian MacDonald à la première des Misérables. Parmi les autres apparitions remarquables, l’effet de Marion Cotillard, en Chanel Haute Couture mais le nombril à l’air à remporter de nombreux suffrages. La combi'(naison) d’un kimono Balmain lacéré, d’un crop top, d’un short en maille et de bottines drapées était pour le moins hasardeuse, mais elle portait l’ensemble avec tant d’aplomb que c’est l’une des tenues qui aura le plus marquée le Festival. On clos ce tour d’horizon avec Brad Pitt et Leonardo di Caprio, icones complices à chevelure gominée, méga stars de Once Upon A Time in Hollywood, le nouveau Quentin Tarantino, et monstres de sex-appeal en smokings nickel chrome…