Selon des informations de nos confrères d’Europe 1, un vaste projet de construction de mosquée pourrait voir rapidement le jour dans la capitale malienne, Bamako.
Il s’agit d’un projet, orchestré en sous-main par des Français bien connus pour leur appartenance à l’islam fondamentaliste, qui suscite des inquiétudes quant à son impact en France et sur la montée de l’extrémisme religieux.
Au cœur de cette initiative se trouve un Français de 47 ans, né en Syrie, déjà connu pour ses tentatives de prise de contrôle de mosquées franciliennes à la fin des années 2010. La loi sur le séparatisme en France l’a désormais empêché de financer et de développer des structures sur le territoire français en raison de ses liens obscurs avec des cheikhs saoudiens.
Malgré ces restrictions, cet individu, qui réside désormais à Dubaï, dispense chaque samedi des cours en français à des étudiants en sciences religieuses. Après les récentes attaques, il a condamné « les exactions israéliennes à Gaza » et critiqué la communauté musulmane pour son inaction.
Projet d’agrandissement à Bamako
Selon les sources, cet imam rigoriste est à la manœuvre derrière un vaste projet d’agrandissement de « l’institut Sounnah » de Bamako, au Mali, un centre d’enseignement principalement en ligne. Actuellement, la capacité d’accueil de la structure est limitée, mais l’ambition de l’imam français est de la doubler, voire de la tripler. L’association a réussi à récolter suffisamment de fonds pour acheter un terrain fin décembre. Le projet comprend la construction d’une mosquée de 800 m² et la nomination d’une demi-douzaine de Français, principalement des imams radicalisés.
Filière de recrutement entre Bamako et Paris
Des informations suggèrent que ces individus, inscrits au fichier des radicalisés en France, se retrouvent régulièrement à Marrakech, au Maroc, où ils peaufinent leur projet d’installation à Bamako. Certains effectuent des allers-retours en région parisienne pour recruter de nouvelles recrues, principalement issues de la communauté malienne. Ces recrues sont ensuite envoyées à Bamako pour y suivre un enseignement à l’islam radical.
Pour l’instant, les services de renseignement suivent de près cette montée en puissance de la filière malienne. Cependant, en raison de l’absence de relations diplomatiques entre la France et le Mali depuis l’installation de la junte au pouvoir, aucune coopération judiciaire n’a été initiée. Cela soulève des préoccupations quant à la possibilité que l’islam radical prospère dans la capitale malienne sous le regard du colonel putschiste Assimi Goïta, qui a récemment libéré des figures de la filiale de l’État islamique au Sahel.