Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a indiqué ce jeudi 19 octobre que «plus de 1.000 mineurs» étaient fichés pour «islamisme en France».
Invité ce jeudi à réagir sur la situation sécuritaire préoccupante en France actuellement, Gérald Darmanin a dressé le bilan du nombre de jeunes surveillés pour des cas de radicalisation. «Il y a plus de 1.000 mineurs» avec des fiches actives pour islamisme en France».
Dans le détail, le ministre de l’Intérieur a décrit ces profils comme «des mineurs radicalisés qui s’échangent des photos de décapitation» et qui «consultent de la propagande de Daesh».
Le locataire de Beauvau a rappelé que «la menace terroriste» restait «très élevée». «Depuis 2017, la France déjoue un attentat tous les deux mois», a-t-il ajouté lors de son intervention chez nos confrères de BFMTV.
Une menace accrue par la situation au Proche-Orient
Depuis le 7 octobre, et les attaques du Hamas contre Israël, la France est extrêmement vigilante quant à des répercussions sur son sol. De ce fait, la sécurité a été renforcée, notamment pour protéger les lieux de culte de la communauté juive. Le 13 octobre, le gouvernement a même décidé de passer en alerte «urgence attentat», le niveau le plus élevé du plan Vigipirate.
Une vigilance de tous les instants en raison notamment des fausses alertes à la bombe qui se multiplient à l’encontre des monuments historiques, des écoles ou encore des aéroports. Depuis 48 heures, 18 interpellations ont été effectuées par les services de police, «essentiellement des mineurs», a fait savoir Gérald Darmanin.
Un travail conjoint avec le ministère de la Justice. Mercredi dernier, Éric Dupond-Moretti avertissait, lui aussi les auteurs de ces alertes. «Les petits guignols seront retrouvés et punis», promettait-il lors d’une visite d’un centre de détention.