Alors que partir en vacances devient de plus en plus difficile pour certains Français, les employeurs et les Caisses d’Allocations Familiales (CAF) proposent à certains salariés des chèques-vacances pour alléger leur budget.
Un coup de pouce à ne pas laisser passer. Avec l’été qui arrive à grands pas, les familles françaises sont occupées à préparer leurs vacances.
Cette année, plus que d’habitude pour cause d’inflation, il semble que de nombreux foyers connaissent des difficultés financières pour partir en voyage.
Afin de les soutenir, les employeurs privés et publics, mais aussi la CAF, peuvent accorder des chèques-vacances. Ce dispositif social permet de financer des activités liées aux loisirs et aux vacances, telles que l’hébergement, la restauration, les transports, ou encore les activités culturelles.
Une aide accessible sous conditions
Tous les salariés du secteur privé, peu importe le contrat, peuvent a priori bénéficier des chèques-vacances. Cependant, c’est l’employeur, en concertation avec le comité d’entreprise ou les représentants du personnel, qui décide des critères d’attribution au sein de l’entreprise. Il s’agit donc d’un dispositif non obligatoire pour les entreprises.
Concernant les fonctionnaires titulaires et contractuels, leur revenu fiscal de référence ne doit pas excéder le montant fixé par le ministère dont ils dépendent pour avoir droit aux chèques-vacances.
Tous les travailleurs non-salariés (gérant majoritaire, profession libérale, auto-entrepreneur, etc.) ont aussi droit à l’aide.
Les foyers aux faibles revenus peuvent également prétendre à l’aide à travers les CAF partenaires du dispositif Vacaf. Pour cela, il faut avoir au moins un enfant à charge et un quotient familial inférieur ou égal à 750 euros. Néanmoins, les conditions d’âge de l’enfant et les barèmes du quotient familial sont propres à chaque département.
Une participation nécessaire
À l’instar du système des chèques déjeuner, le salarié du privé participe au paiement, tout comme l’employeur ou le comité d’entreprise. Ainsi, sa contribution s’élève à :
- 20 % minimum en cas de rémunération mensuelle brute moyenne inférieure à 3.666 euros
- 50 % minimum lorsque la rémunération mensuelle brute moyenne dépasse 3.666 euros
En cas d’éligibilité, le taux de participation des fonctionnaires est fixé suivant l’âge. Ainsi, 65 % sont pris en charge par l’employeur pour les agents de moins de 30 ans et jusqu’à 90 % de prise en charge au-delà de cet âge.
Les cotisations aux chèques-vacances de la CAF sont déduites des prestations mensuelles en fonction d’un échéancier mis en place avec la CAF. Suivant le lieu de résidence, le taux de prise en charge est différent. Pour connaître les conditions d’obtention propre à chaque département, il est recommandé de prendre contact avec la CAF.