Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a pris la parole lundi après-midi devant les journalistes sur le tarmac de l’aéroport du Caire, avant de s’envoler pour Israël. Lors de son intervention, il a évoqué les négociations en cours et le plan de paix actuellement proposé par le président Joe Biden, visant à obtenir la libération des otages détenus dans la bande de Gaza et à instaurer un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
Antony Blinken a souligné que le plan de paix proposé par Joe Biden, qui s’aligne sur une proposition israélienne, est très proche des exigences formulées par le Hamas et est soutenu par de nombreux pays.
Le seul obstacle, c’est le Hamas
a-t-il affirmé.
C’est pourquoi mon message à tous ceux qui veulent soulager les souffrances des Palestiniens est de faire pression sur le Hamas pour qu’il accepte l’accord.
Antony Blinken a insisté sur l’importance de cette pression : « Si vous voulez que les otages rentrent sains et saufs, faites pression sur le Hamas pour qu’il dise oui. »
Il a également expliqué qu’un cessez-le-feu permettrait de poser les bases d’une paix durable à Gaza.
Il est essentiel que nous continuions à travailler sur les plans pour l’après-guerre
a-t-il ajouté.
Israël a accepté l’accord. Le seul parti qui ne l’a pas accepté est le Hamas
a-t-il répété avec force.
Les Palestiniens de Gaza l’attendent, les familles des otages l’attendent, le monde entier l’attend. Le Hamas veut-il ou non mettre fin au conflit qu’il a lui-même déclenché ?
Antony Blinken a également insisté sur la nécessité de poursuivre l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza, « avec ou sans accord ».
En évoquant l’avenir de Gaza, Antony Blinken a précisé qu’un plan pour l’après-guerre était indispensable si un accord était conclu entre le Hamas et Israël. Il a mis en garde contre trois scénarios possibles en l’absence de plan concret : Israël pourrait être contraint de rester dans la bande de Gaza, ce que l’État hébreu ne souhaite pas ; le Hamas pourrait se maintenir au pouvoir, ce qui ne changerait rien à la situation actuelle ; ou encore, un vide de pouvoir pourrait se créer, ouvrant la porte à d’autres groupes terroristes cherchant à prendre le contrôle du territoire.