Le fils aîné de l’acteur a annoncé avoir déposé début novembre une main courante contre sa sœur, Anouchka Delon.
La bataille judiciaire autour d’Alain Delon n’en finit plus. Après le combat entre la « dame de compagnie » de l’acteur, Hiromi Rollin, accusée d’avoir abusé de l’état de faiblesse de la légende du cinéma par ses enfants, ces derniers se déchirent à présent. Anthony Delon a annoncé dans les colonnes de Paris Match avoir déposé une main courante contre sa sœur, Anouchka, le 7 novembre dernier. Il accuse celle-ci de lui avoir caché, ainsi qu’à leur frère Alain-Fabien, l’état de santé de leur père.
« Elle l’a clairement mis en danger », estime-t-il, ajoutant que sa sœur ne lui « a pas laissé le choix » quant au fait de déposer une main courante. « Ce qui pour moi est grave, c’est que, connaissant les agissements de Mme Rollin, elle nous ait dissimulé la détresse dans laquelle se trouvait notre père », juge-t-il, précisant que sa sœur n’a jamais informé la fratrie « qu’entre 2019 et 2022, [Alain Delon] avait été soumis à cinq tests cognitifs lors de ses visites à la clinique en Suisse et qu’il n’en a réussi aucun ».
Une personne « capable de tout »
« Je vous rappelle que le 5 juillet dernier nous l’avons récupéré dans un état physique et psychologique plus que préoccupant. Durant plus de neuf mois, ma sœur m’a retenu d’intervenir, je comprends maintenant pourquoi…
D’un point de vue moral, c’est abject
lance-t-il dans les colonnes du magazine.
« J’ai donc déposé cette main courante pour laisser une trace, et aussi parce qu’une personne qui est capable de manipuler sa famille et de lui mentir comme elle l’a fait est capable de tout », estime Anthony Delon.
Ces nouvelles accusations interviennent alors que la fratrie est toujours en pleine bataille judiciaire avec Hiromi Rollin, qu’ils accusent d’abus de faiblesse. Cette dernière a contre-attaqué en juillet dernier et porté plainte contre eux pour « violences en réunion […], dénonciation calomnieuse et vol ». Elle les accuse notamment de l’avoir « expulsée » de la propriété et ajoute avoir été « violentée par les agents de sécurité » qu’ils avaient engagés.