Une note des renseignements consultée par le JDD désigne des membres de l’ultra-gauche comme responsables des violences anti-CGT lors de la manifestation du 1er mai.
A Paris, le cortège de la manifestation du 1er mai a été marqué par des scènes d’une certaine violence à l’encontre des organisateurs, la Confédération Générale du Travail (CGT). Selon le Journal Du Dimanche du 16 mai, une note des renseignements pointe la responsabilité des membres de l’ultra-gauche, de Giles jaunes radicaux et de quelques autres. De ces violences, les syndicalistes retiennent les agressions physiques, les insultes, les propos homophobes, et les dégradations de véhicules. Par la même note, les forces de l’ordre sont dédouanées des accusations prononcées par le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, qui avait par ailleurs accusé l’extrême-droite d’être à l’œuvre, comme le relaye 20 minutes. A l’occasion du 1er mai, certains chefs de file des Gilets jaunes avaient appelé leurs coreligionnaires à se réunir, mais ceux qui avaient tenté de s’introduire en tête du cortège ont été systématiquement repoussés par le service d’ordre de la CGT.
21 manifestants blessés
C’est au moment de la séparation des manifestants, vers 18h, que la situation a dégénéré. Un groupe de Gilets jaunes ultras, de membres de l’ultra-gauche et d’autres éléments autonomes est arrivé d’une autre manifestation, organisée celle-ci à l’appel du mouvement anarchiste CNT. Sur place, ils ont voulu inciter les militants de la CGT à les rejoindre pour s’en prendre aux policiers. Le refus des seconds aurait alors entraîné la colère des premiers, conduisant à des incidents et dégradations de commerces, dont dix agences bancaires, cibles favorites de l’ultra gauche.
Le JDD rapporte qu’une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour « violences volontaires en réunion » et « dégradations en réunion ».