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Victoires de la musique: assommantes…

La rédaction by La rédaction
14 février 2022
Reading Time: 3 mins read
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Pour la 37e année, la cérémonie qui, comme prévu, a récompensé les favoris Orelsan et Clara Luciani, aura été, une fois encore, particulièrement barbante voire assommante.

Une fois n’est pas coutume, nous étions, covid oblige, devant notre poste de télévision pour assister à la 37e cérémonie annuelle des Victoires de la Musique. À chaque édition, sa polémique. Elle concerne cette année le nombre trop restreint de nommés dans les catégories, avec une poignée de musiciens qui squattent les places. Et d’autres, comme Grand Corps Malade, dont l’absence est tout bonnement injuste cette année. Mais n’est-ce pas le cas depuis le début des hostilités, en 1985 ? Plus la diversité musicale est importante, plus les Victoires de la musique rétrécissent. Si seulement il pouvait en être autant de leur durée…

Chaque année, la cérémonie semble commencer un peu plus tard que la précédente, d’ailleurs. 21h10, cette fois. On ne peut pas dire que l’on tressaille d’impatience, pourtant. Plutôt que l’on lutte contre l’endormissement. The Show Must Go On de Queen, en version instrumentale, marque le coup d’envoi de la soirée, et la chorégraphie très pailletée et «plein la vue» assortie. Mais c’est Santé, chanté par Stromae, qui ouvre véritablement le show : l’artiste est le parrain de cette nouvelle édition.

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Première Victoire de l’année, celle de la création audiovisuelle, revient à Orelsan, pour la géniale série Montre ça à personne , et c’est franchement mérité. Il sera d’ailleurs le grand triomphateur masculin de l’année (meilleur artiste et meilleure chanson originale). Les présentateurs saluent Jack Lang mais oublient de mentionner l’actuelle locataire de la rue de Valois, présente, elle aussi, à la Seine Musicale. Ils se rattraperont, mais un peu tard. Acte manqué ? Sur Twitter, ce mot : «500 millions de ministres de la culture, et moi, et moi, et moi…»

Olivier Minne multiplie les obséquieuses révérences pour présenter Jacques Dutronc, honoré par une victoire d’honneur cette année. «Bravo papa», lance son fils Thomas devant le grand Jacques impassible. Vêtu en treillis et Pataugas, ce dernier, qui semble pressé de revenir à Calvi, fut impérial, très en voix. Vivement la tournée père et fils.

Écriture et charisme

L’Incendie d’Orelsan a secoué la soirée en beauté. Avec un dispositif d’écrans derrière lui, le rappeur a prouvé sa supériorité en termes d’écriture et de charisme. Julien Doré nous a bercés, juste avant Juliette Armanet et son Dernier Jour du Disco, la chanteuse qui chante debout sur son piano, façon boule à facettes.

Bernard Tapie cité dans la séquence «nos chers disparus» parce qu’il a sorti deux 45 tours, dont le premier en 1967 (Je ne crois plus les filles), pardon mais, on ne comprend pas bien. Patrick Juvet bénéficie en revanche d’un bel hommage, à la faveur du retour en grâce du disco, après avoir été méprisé de longues années. Ce qui fournit l’occasion à Clara Luciani d’apparaître une fois de trop, avec une version de l’inchantable Où sont les femmes ? Elle recueille la victoire de l’artiste féminine, après avoir été déjà sacrée en 2020. Aucune surprise, mais beaucoup une pleurnicherie et des battements de cœur (avec l’accent du Sud).

Pourquoi diable rediffuser des scènes de l’an passé, alors que la soirée est déjà si longue… Myd et son electro rafraîchissante égaient un peu l’affaire, avec un micro vintage tandis qu’Olivier Minne prend des accents de présentateurs de l’ORTF, tendance Guy Lux. Laury Thilleman, à ses côtés, incarne une manière de Sophie Darel, pour qui se souvient de l’inénarrable «Ring Parade» de notre petite enfance. Pour les plus jeunes, précisons qu’il ne s’agit pas d’un compliment.

Les séquences «sur scène en 2022» trop nombreuses, manière de bandes-annonces, auront ponctué la soirée, avec l’injonction pour le public de retourner dans les salles. Une initiative de la filière, sans doute. Dire que le patron de Deezer, Louis-Alexis de Gemini, aimerait que l’émission dure quatre heures pour finir à une heure du matin.

Les catégories «albums les plus streamés» sont un cruel désaveu pour les Victoires. Ces deux récompenses, reçues par Aya Nakamura et SCH, sont les seules à ne pas être soumises au vote de la profession, et aussi les seules à récompenser une esthétique rap/R&B dont la présence pendant la soirée est inversement proportionnelle aux chiffres de vente. Le hip-hop est-il en train de devenir pour les Victoires ce que les comédies sont aux César? Barbara Pravi repart avec le titre de révélation féminine de l’année face au groupe l’Impératrice qui n’avait pas grand-chose à faire dans cette catégorie. Ben Mazué, dernier des lauréats (meilleur concert de l’année), aura été le seul à féliciter «ceux qui ont tenu jusque-là». Oui, c’était long, trop long, horriblement long.

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