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Vers une grande coalition au centre pour le faire réélire ?

La rédaction by La rédaction
8 septembre 2021
Reading Time: 3 mins read
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Dans la majorité présidentielle, plusieurs voix s’élèvent pour réclamer la création d’une nouvelle coalition. Un conglomérat qui engloberait LREM et le MoDem. Avec un objectif assumé : brasser large et assurer la réélection de Macron en 2022. [Décryptage]

À quoi sert LREM ? Jusqu’à présent à pas grand-chose, d’où son délitement. LREM n’a pas vraiment d’existence politique, assène le politologue Stéphane Rozès.

Du côté de LREM, les départs se succèdent depuis plusieurs mois : vingt-neuf députés et cinq sénateurs ont quitté le navire depuis 2020. Ces défections pourraient bien inciter la majorité présidentielle à se restructurer à l’approche de l’élection présidentielle. C’est en tout cas la volonté de François Bayrou, fervent défenseur de la création d’un «grand mouvement politique central» autour de l’axe LREM-MoDem. Seul un mouvement unitaire et large, à vocation populaire, pourra rassembler, accueillir et nous permettre de nous enraciner, explique ainsi au Figaro le haut-commissaire au Plan.

Les deux piliers structurants de cette nouvelle organisation doivent être LREM et le MoDem. L’un sans l’autre, il n’y a pas de majorité, précise Isabelle Florennes, députée MoDem des Hauts-de-Seine. À eux deux, ces partis totalisent 325 députés sur 577, soit la majorité absolue. Ce n’est pas une nouveauté : l’idée, c’est de structurer les choses politiquement de manière plus organisée, ce qui n’était pas forcément le cas jusqu’à présent, explique-t-elle.

L’objectif officiel consiste à fluidifier les relations parlementaires au sein de la majorité. Mais les tractations politiciennes ne sont jamais bien loin, juge Stéphane Rozès. «C’est une façon pour les centristes de peser sur le projet présidentiel: le MoDem et François Bayrou cherchent à prouver qu’ils peuvent peser dans la campagne d’Emmanuel Macron, et ainsi s’assurer une position avantageuse dans les négociations pour les législatives ensuite», estime l’analyste politique.

Séduire les déçus des Républicains ?

Pour l’instant, la forme de ce projet n’est pas arrêtée; seul le nom de «Parti démocrate français» a été évoqué. En tout cas, une telle alliance pourrait bien servir de rampe de lancement à la campagne de Macron en vue de sa réélection. «Il faut créer une maison commune, mais la marque, ce sera Emmanuel Macron 2022», assure au Parisien la députée Aurore Bergé (LREM). «Il s’agit non seulement de défendre collectivement un bilan, mais aussi de présenter la suite, c’est-à-dire ce que l’on souhaite pour les cinq ans qui viennent», complète Isabelle Florennes. Et rien de tel pour ce faire qu’une nouvelle coalition politique, de préférence le plus large possible.

À terme, il s’agira d’ouvrir un espace de dialogue avec tous ceux qui voudront soutenir le Président de la République. Nous sommes dans une volonté de dépassement,

clame ainsi Isabelle Florennes.

Le sens de l’ouverture est ainsi vanté aussi bien du côté de LREM que du MoDem. «Le but est aussi d’accueillir de nouvelles personnes sur cette base», reconnaît la porte-parole du MoDem à l’Assemblée nationale. Dans la ligne de mire : des personnalités issues de la droite républicaine, qui n’ont jamais caché leur compatibilité avec Macron. Hubert Falco et Christian Estrosi viennent justement de claquer la porte de LR. Ils pourraient sauter sur l’occasion.

Le maire de Toulon a officiellement annoncé son soutien au Président de la République en vue de 2022. De son côté, l’édile niçois affirme dans les colonnes du Figaro qu’il faut «trouver une formule moderne qui rassemble le plus largement possible les électeurs de la droite et du centre». Quitte à en passer par un parti unique ?

Un vrai «chantier casse-gueule»

Ce n’est pas un parti unique, mais une structure de rassemblement qui doit permettre d’organiser le dialogue entre nos différentes sensibilités,

rétorque Isabelle Florennes.

Signe que la tambouille politicienne n’est jamais bien loin toutefois, l’entourage du locataire de l’Elysée semble sceptique devant le projet. Interrogé par le site Politico, un conseiller de l’exécutif va jusqu’à parler de «chantier casse-gueule». «Ça rouvrirait les projecteurs de la popol [“politique politicienne”, Ndlr] sur nous à un moment où on est très contents que nos adversaires se tapent dessus», confie-t-il ainsi. «Nous finirons par achever la recomposition de la vie politique française entamée en 2017», veut toutefois croire l’eurodéputé Stéphane Séjourné. «De l’autre côté, le parti républicain ne manquera pas de se recomposer autour d’un projet politique conservateur», estime ainsi le conseiller politique de Macron dans Le Journal du dimanche (JDD). Un «non-sens», pour Stéphane Rozès :

Ça n’a aucune réalité : la France n’est pas les États-Unis. Cette illusion, sur fond d’inculture politique, de la polarisation entre conservateurs et progressistes, ne produira rien. Nous sommes en réalité dans un moment néo-bonapartiste, très vertical, où tout procède du lien direct entre le candidat et le pays.

À ce titre, reste à déterminer l’intérêt d’une telle coalition pour Macron en vue de sa réélection. Toujours d’après Politico, le chef de l’État serait prêt à entendre parler d’une structure commune. À une condition tout de même : que son ancien Premier ministre, Édouard Philippe, fasse partie du projet. Autant dire que rien n’est fait puisque l’actuel maire de Havre s’apprête, de son côté, à lancer son propre mouvement politique !

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