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Un tableau ignoré depuis 150 ans cachait la signature d’un grand nom de la peinture hollandaise

La rédaction by La rédaction
26 avril 2022
Reading Time: 3 mins read
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La nature morte retrouvée en Australie a été attribuée, après restauration, à Willem Claesz Heda et à son fils Gerrit, alors âgé de 17 ans.

Elle est passée inaperçue pendant plus de 150 ans. Accrochée le long d’un couloir de la Woodford Academy, un musée sur la vie coloniale australienne située dans les Blue Mountains, la nature morte représente les vestiges d’un dîner luxueux typique de l’âge d’or néerlandais. Mais alors que son état se dégradait, elle a été envoyée en restauration au même titre que 36 autres peintures, à la suite d’un appel aux dons du National Trust of Australia qui en est le propriétaire. La restauration a permis de découvrir son auteur et de réévaluer sa valeur, aujourd’hui estimée à plusieurs millions de dollars australiens.

«Il s’agit d’une histoire remarquable de découverte, qui nous a fait voyager à travers un certain nombre d’années, en rassemblant et en validant le travail grâce à des conseils d’experts et à la technologie», a expliqué dans un communiqué Rebecca Pinchin, la responsable des collections du National Trust. Et même si l’équipe d’experts pensait déjà qu’il s’agissait d’une peinture à l’huile authentique du XVIIe siècle, ils ne s’attendaient pas à trouver une signature. «Lorsque la signature a été trouvée sur l’œuvre par les restaurateurs, j’ai été étonnée. C’est une chance sur un million», a-t-elle expliqué.

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«Avant la conservation, c’était une nature morte plutôt terne et sans vie, séparée en deux planches avec un lourd vernis sombre sur l’image», explique Julian Bickersteth, le président d’International Conservation Services, la société qui a entrepris les travaux de restauration. «Mais dès le début, il était clair que c’était extrêmement bien exécuté», a-t-il rajouté. Dans un premier temps, les conservateurs ont donc retiré la couche épaisse de vernis qui assombrissait les couleurs puis ont ensuite procédé à un nettoyage soigneux pour exécuter des recherches au microscope.

C’est alors qu’ils ont trouvé non pas une mais deux signatures au dos de l’œuvre, faite au couteau dans le bois de chêne qui lui sert de support. Ces deux signatures sont celles de Willem Claesz Heda et son fils Gerrit Willemz Heda, un maître hollandais reconnu pour ses natures mortes monochromes, dont certaines sont exposées au Rijksmuseum d’Amsterdam. La découverte de ces deux signatures laisse penser aux experts que le tableau a été peint en collaboration.

Après l’annonce de cette attribution, l’œuvre a aussi fait l’objet d’une réévaluation financière de la part des experts. Avant même que le tableau ne parte en restauration, il avait été estimé à 200.000 dollars australiens (environ 135.000 euros). Aujourd’hui, avec les nouveaux éléments de contexte, sa valeur avoisinerait les 5 millions de dollars (3,36 millions d’euros), notamment en raison de la contribution de Gerrit Willemz Heda, âgé de 17 ans en 1640. «Il était si jeune et si doué. Même si cette œuvre a été peinte comme une collaboration père fils, le niveau d’habileté de Gerrit dans cette peinture est incroyable. La manipulation de toutes les différentes textures, du tissu et de la carafe en verre, à la tarte et à la plaque de métal est vraiment assez miraculeuse», a souligné Rebecca Pinchin.

De la Hollande aux Blue Mountains

Avant d’être accrochée dans le couloir de la Woodford Academy, l’œuvre a parcouru un long chemin depuis la Hollande, un parcours que les experts tentent d’ailleurs encore de retracer. D’après le communiqué du National Trust, les peintures néerlandaises des vieux maîtres «devenaient de plus en plus à la mode» dans l’Australie des années 1930. Celles-ci y étaient apportées «comme symboles du développement culturel de la colonie», explique Rebecca Pinchin.

Il est possible que la nature morte ait été acquise et apportée en Australie en 1868 par Alfred Fairfax, le propriétaire de la Woodford House et aussi neveu de James Fairfax, le fondateur du Sydney Morning Herald. Avant d’être convertie en 1907 en école privée dirigée par John McManamey, la Woodford Academy était une retraite de campagne puis une maison d’hôtes luxueuse. C’est seulement en 1979 qu’elle est devenue, au même titre que les œuvres qui se trouvaient en son sein, la propriété du National Trust of Australia.

Par ailleurs, une ancienne photographie trouvée par la Woodford Academy vient aider les experts à retracer le parcours de l’œuvre. En effet, il est possible d’y voir Gertrude McManamey, la fille de l’ancien propriétaire, assise dans son séjour sous un tableau présenté dans le même cadre que celui de la nature morte. «Les chambres étaient remplies d’œuvres d’art, de meubles et de papiers souffrant d’humidité et d’infestation d’insectes. Il a fallu un certain temps pour que le contenu soit trié et identifié», a expliqué Rebecca Pinchin, qui précise que par manque de ressources, le National Trust of Australia n’avait pu entamer des recherches. Mais grâce à l’argent récolté suite à l’appel aux dons, les recherches se poursuivent et l’œuvre, trop longtemps oubliée, sera réexposée le 14 mai à la Woodford Academy dans le cadre du festival du patrimoine australien.

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