Ce local en travaux, qui devait accueillir un nouveau restaurant, est squatté depuis mi-novembre par des militants d’extrême gauche.
La justice a tranché. Après une audience en référé la semaine précédente, elle a ordonné l’expulsion « immédiate et sans délai » des squatteurs du Petit Cambodge. Ils doivent quitter le local dans les 48 heures, sous peine d’astreinte de 150 euros par jour de retard, relaye BFMTV. Ce restaurant du Xe arrondissement de Paris était occupé par des militants d’extrême gauche depuis la mi-novembre. C’est bel et bien une victoire pour les gérants qui avaient porté plainte, relate BFMTV.
Pendant toutes ces semaines, les squatteurs se sont servis du restaurant pour organiser des apéros et des concerts, des débats sur la lutte anarchiste, un marché de Noël, des projections cinématographiques. Ce, sans aucun respect des mesures sanitaires imposées à tous, a détaillé l’un des avocats Me Marine Rogé.
Les restaurateurs vont pouvoir retrouver leur établissement qu’ils avaient obtenu en décembre 2015, après les attentats du 13 novembre… Après des travaux, le patron comptait bientôt accueillir de premiers clients avant que les militants ne débarquent… Les squatteurs avaient affirmé que le quartier n’avait pas besoin « d’un énième lieu marchand » et avaient accusé Le Petit Cambodge de capitaliser sur les attentats de 2015. En peu de temps, l’intégralité de la façade du bâtiment avait été recouverte de slogans divers : « Ce local est squatté pour lutter contre la gentrification », « squat autogéré et solidaire », « la gentrification s’arrête ici », « riposte populaire », etc.