Le contrôle aux frontières est la dernière étape avant le confinement. La semaine dernière, Macron a confirmé que la France allait renforcer ses contrôles à l’intérieur de l’Union européenne pour faire face au « méchant » variant britannique du covid-19. Une décision extrêmement tardive alors qu’il est désormais implanté en France.
Un contrôle aux frontières avant un nouveau confinement ? C’est la question que se posent de nombreux Français après la décision de la bande à Macron d’imposer de nouvelles restrictions liberticides dans le but de freiner la propagation des variants du covid-19. La semaine dernière, Macron a confirmé, lors du Conseil européen organisé entre tous les dirigeants des pays de l’Europe, que la France allait renforcer ses contrôles à l’intérieur de l’Union européenne. L’apparition de ce premier variant a été rendue publique mi-décembre, alors que le nombre de cas de coronavirus sur le sol britannique ne cessait d’augmenter. Selon les recherches britanniques, il est à l’origine « apparu mi-septembre 2020 et a ensuite circulé à des niveaux très bas dans la population jusqu’à la mi- « .
Dans les faits, cette décision de boucler les frontières est appliquée depuis dimanche à minuit. Tous les voyageurs européens doivent obligatoirement présenter un test PCR négatif s’ils souhaitent se novembre rendre en France. Un test qui doit être réalisé 72 heures avant le départ. Ces restrictions viennent s’ajouter à celles déjà annoncées par le Premier ministre Castex, le 14 janvier dernier, pour les voyageurs venant d’un pays hors Union européenne. Seul hic, cette nouvelle mesure ne concernera pas en revanche les travailleurs frontaliers, ni le transport terrestre. Autant dire que les trous d’air seront nombreux, réduisant fortement l’efficacité d’une telle mesure qui aurait dû intervenir beaucoup plus tôt.
Par ailleurs, le dispositif laisse à désirer tant les possibilités de fraudes sont nombreuses. Dans les faits, un test PCR doit servir de preuve de non-contagion mais les falsifications sont légion. De même, le fait qu’un test revienne négatif ne garantit pas que le détenteur ne soit pas contagieux s’il a contracté la maladie après le test, ou que celui-ci a été réalisé pendant la période d’incubation. Dépassés à tous points de vue, l’exécutif Français et l’Union Européenne s’excitent la « nouille » encore dans le vide pour tenter de prouver qu’ils restent maîtres de la situation. Cependant, cette nouvelle manipulation n’a qu’un seul but : montrer que tout a été fait, même aux contrôles des frontières au sein de l’espace Schengen, pour lutter contre les épidémies et présenter le troisième confinement comme inéluctable. Jeudi dernier, le ministre de la Santé Véran l’a d’ailleurs évoqué. Si la situation empirait notamment avec un développement du variant anglais du virus, la bande à Macron pourrait être amenée à prendre des mesures plus sévères. L’hypothèse fait doucement son chemin et le couperet pourrait tomber dans les prochains jours alors même que les chiffres de l’épidémie ne dévoilent aucune situation alarmante dans les hôpitaux. Une nouvelle démonstration que la privation de liberté voulue par le régime macroniste n’a plus besoin de justification, sinon sa propre sauvegarde.