Il flottait sur l’édition 2021 du Sirha, qui s’est tenue jusqu’à lundi soir à Eurexpo Lyon, un parfum de retour à la normale ; une bouffée d’oxygène salutaire pour les professionnels. [Résumé]
Pas moins de 2.000 exposants sur 140 000 m2, plusieurs centaines de milliers de visiteurs professionnels espérés (225.000 en 2019 dont plus de 30.000 étrangers venus de 152 pays), le Sirha se présente toujours comme l’événement de référence mondiale pour l’hôtellerie, la restauration, les métiers de bouche et plus largement le très large éventail d’activités liées au « food service ».
Décalé à l’automne, ce grand rendez-vous a pris une saveur particulière au moment où la France entrevoit le bout du tunnel de la crise sanitaire. Dès lors, il flottait dans les allées d’Eurexpo Lyon comme un parfum de normalité qui suffisait presque au bonheur des exposants et des visiteurs. Car si certains ont été épargnés par la crise du Covid, à l’image des grandes marques de l’agro-alimentaire, une part importante de la filière a souffert. C’est le cas des nombreuses entreprises ayant pour clients principaux les bars et restaurants. Fournisseurs de terminaux de paiement, de machines de lavage, ou encore de vaisselle, l’occasion a été belle de relancer le business et surtout de multiplier les rencontres.
Sirha : Une formidable vitrine des savoir-faire
Outre le côté salon, le Sirha a également offert une formidable vitrine aux savoir-faire gourmands à travers une multitude d’événements. Jeudi dernier, le concours des meilleurs traiteurs du monde a mis aux prises des équipes venues de France, d’Italie, du Maroc ou encore de Singapour. Est venu ensuite la coupe du monde de la pâtisserie dont l’Italie est devenue Championne du monde en titre et bien sûr le célèbre Bocuse d’Or remporté par l’équipe française, emmenée par Davy Tissot, titulaire d’une étoile Michelin. Le chef est à la tête de Saisons, le restaurant d’application de l’Institut Paul Bocuse, dans l’agglomération lyonnaise. Le Bocuse d’argent a été décerné au Danemark et celui de bronze à la Norvège. Autant dire que les moments de bravoure aux fourneaux n’ont pas manqué. L’occasion de continuer à faire briller Lyon et sa région au firmament de la gastronomie française et mondiale. Assurément.