Quatre personnes sont mortes en 2021 après une confusion entre une espèce comestible et une espèce toxique.
Une forêt boisée, un sol boueux, une sortie en famille un dimanche après-midi… La saison des champignons est de retour et l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, l’ANSES, alerte les amateurs quant aux risques d’intoxication alimentaire dans un communiqué. Surtout, plus de 60 cas ont été recensés par les Centres antipoison depuis le début du mois de septembre. Une forte hausse par rapport à cet été.
En 2021, ils sont quatre malheureux à avoir péri après avoir ingéré le mauvais champignon. Les Centres antipoison ont recensé 1 269 intoxications, entre le 1er juillet et le 31 décembre dernier. Même si les symptômes sont majoritairement bénins – nausées, vomissements, diarrhées – l’ANSES recommande de « rester vigilant et respectez les bonnes pratiques pour une consommation en toute sécurité. » Elle ajoute que « 15 jeunes enfants ont été intoxiqués » en 2021 et que « l’un d’entre eux a dû bénéficier d’une greffe de foie. »
Une liste de bonnes pratiques à suivre
94 % des intoxications sont dues à des champignons issus de la cueillette. Selon l’agence, elles résultent principalement de deux causes : la confusion entre une espèce comestible et une espèce toxique et la consommation d’un champignon comestible en mauvais état ou mal cuit.
Le communiqué rappelle ensuite les bonnes pratiques à suivre. « Ramassez uniquement les champignons que vous connaissez parfaitement », recommande l’ANSES, d’autant plus que des espèces hautement toxiques ressemblent beaucoup à certains champignons comestibles. Au moindre doute, il ne faut surtout pas consommer la récolte avant de l’avoir fait contrôler par un spécialiste : un pharmacien ou une association de mycologie.
L’agence alerte aussi sur les applications de reconnaissance de champignons qui présentent un « risque élevé d’erreur. » Enfin, il est aussi recommandé de ne pas donner à manger les champignons que vous avez cueillis à de jeunes enfants.