La Coupe du monde 2023, c’est déjà demain: le XV de France a quatre ans devant lui pour capitaliser sur les promesses nées au Japon, sous la houlette de Fabien Galthié, actuel adjoint et futur sélectionneur qui sera confronté aux mêmes défis que ses prédécesseurs.

L’entraîneur adjoint du XV de France Fabien Galthié avant le match face aux Tonga le 6 octobre 2019 à Kumamoto I AFP/Archives / FRANCK FIFE
Une fois n’est pas coutume, les Bleus vont pouvoir travailler dans la continuité afin de tenter, lors du prochain Mondial organisé en France, de rallier a minima le dernier carré après avoir échoué pour la deuxième fois de rang avant ce stade, dimanche à Oita (sud du Japon) face au pays de Galles (20-19). Galthié, en charge de l’animation offensive lors du Mondial, sera épaulé par deux membres du staff actuel, qui l’ont accompagné pour renforcer l’encadrement cet été, Laurent Labit (arrières) et Thibault Giroud (directeur de la performance). Ils seront rejoints par William Servat (avants), Karim Ghezal (touche) en attendant que le flou autour de l’arrivée de l’Anglais Shaun Edwards (défense) soit éclairci. L’avenir du XV de France, lui, semble un peu moins sombre après qu’avant cette Coupe du monde.
Une base et des structures
Il dispose avec Jefferson Poirot (26 ans), Antoine Dupont (22 ans), Romain Ntamack (20 ans), Grégory Alldritt (22 ans), Damian Penaud (23 ans), Camille Chat (23 ans), Charles Ollivon (26 ans) ou encore Virimi Vakatawa (27 ans), qui disputaient leur premier Mondial, d’un solide socle sur lequel s’appuyer. Lequel devrait être renforcé par d’autres jeunes pousses prometteuses (Bamba, Barassi, Carbonel, Jalibert, Julien Marchand, Couilloud, Lambey…), pour certains issus des moins de 20 ans champions du monde en 2018 et 2019. De plus, en seulement quatre mois sous les ordres de Galthié, les Bleus ont progressé.
On a touché du doigt une préparation de haut niveau, physiquement et dans nos structures (de jeu). On est beaucoup plus propres déclare Poirot, dont le nom circule pour prendre le capitanat après la retraite internationale de Guilhem Guirado.
Ils doivent continuer dans cette voie.
Je suis persuadé que si tout le groupe adhère au plan de jeu, qu’on reste dans nos structures, qu’on est précis et chirurgical, alors l’avenir de l’équipe de France sera positif. Plein de bonnes choses ont été faites lors de cette Coupe du monde mais il faut aller plus loin. Il y a énormément de boulot encore pour être plus constant, précis et rigoureux pendant 80 minutes, estime Camille Lopez.