Chaque année, la rentrée scolaire apporte son lot de dépenses pour les familles. Mais dans les Bouches-du-Rhône, une tradition se renforce : celle d’un département qui ne laisse pas ses collégiens seuls face à ces défis. Menée par Martine Vassal, Présidente du Conseil départemental, cette dynamique place la réussite scolaire et l’équité au cœur des préoccupations publiques.
On pourrait presque dire que le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône fait office de pionnier en France avec ses initiatives. Depuis 2018, il distribue à chaque rentrée un kit de fournitures scolaires complet aux élèves de ses 183 collèges, publics comme privés sous contrat. Ce kit, loin d’être un gadget, s’inscrit dans une logique d’égalité des chances et de soutien aux familles, souvent confrontées à des dépenses importantes dès la rentrée. Cette année encore, les sacs en coton recyclé, remplis de matériel scolaire soigneusement adapté à chaque niveau de classe, seront distribués aux 105 000 collégiens du département.
Les plus malveillants verront là un acte purement politique. D’autres, au contraire, saluent déjà une action de solidarité, en phase avec une époque où l’inflation pèse de plus en plus sur les ménages. En ajoutant, depuis l’an dernier, un ordinateur portable pour chaque élève entrant en 6e, le département franchit un pas supplémentaire. Ces ordinateurs, conçus pour durer et fabriqués à partir de matériaux recyclés, se veulent le symbole d’une école moderne, inclusive et respectueuse de l’environnement. En ces temps où l’obsolescence programmée menace nos portefeuilles et notre planète, cette démarche ne peut qu’être remarquée.
Mais l’égalité des chances ne se limite pas aux établissements scolaires classiques. Depuis la rentrée 2023, les élèves scolarisés hors des circuits habituels – à l’hôpital par exemple – se voient eux aussi dotés de ces fameux kits de fournitures. Une décision qui souligne la volonté du département de ne laisser aucun jeune dans l’oubli, quelles que soient ses contraintes. Un geste, peut-être petit en apparence, mais qui peut faire une grande différence dans la vie d’un élève isolé.
En parallèle, la carte « C’Jeune », qui remplace depuis l’an dernier l’ancienne carte, continue de donner un coup de pouce bienvenu aux collégiens. Avec 150 euros répartis entre activités sportives et culturelles (100 euros) et soutien scolaire (50 euros), cette carte offre une bouffée d’air frais aux familles tout en soutenant l’accès à des activités extra-scolaires qui forment autant qu’elles divertissent. Une belle idée, surtout quand on sait combien le sport et la culture peuvent être des vecteurs d’intégration et de réussite.
Ce mardi, c’est au collège Saint-Joseph Les Maristes à Marseille que Martine Vassal a choisi de lancer cette rentrée sous le signe du soutien départemental. L’occasion de rendre hommage à une figure locale, Jean-Claude Gaudin, ancien maire de Marseille et sénateur, qui enseigna l’histoire et la géographie dans cet établissement pendant 15 ans. Une plaque a été dévoilée en son honneur, symbolisant la continuité de l’engagement pour l’éducation dans cette ville aux mille défis.
Lors de cette visite, Martine Vassal a également insisté sur des thèmes plus sensibles mais essentiels : l’importance de l’uniforme et la lutte contre le harcèlement scolaire. Deux sujets qui, bien que différents, soulignent un même désir de faire de l’école un lieu de paix et d’égalité. Dans un contexte où le harcèlement scolaire est devenu un fléau, ces prises de position sont à surveiller de près. Comment ces idées se traduiront-elles concrètement sur le terrain ? Quelle sera la réponse des communautés éducatives ? L’avenir le dira.
Martine Vassal et son équipe ont déployé des efforts notables pour alléger la charge des familles et offrir un cadre éducatif où chaque élève peut trouver sa place, ses ressources et son élan. Si la politique éducative n’est jamais exempte de critiques, il faut reconnaître qu’ici, des solutions concrètes sont apportées.