Présents à Rouen dimanche 12 septembre, des manifestants ont dénoncé le risque de « saccage » de la France par la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Anne Hidalgo a dû, dimanche 12 septembre à Rouen, faire face à son premier moment gênant en qualité de candidate déclarée à l’élection présidentielle, alors même qu’elle était en train d’annoncer ses ambitions. Une consoeur de L’Opinion présente sur place rapporte en effet que des manifestants sont venus perturber son discours.
Selon cette source, quelques manifestants se sont rendus sur les quais de Seine avec une pancarte sur laquelle était inscrit « Hier Paris, aujourd’hui la France ? », dans une allusion claire à un bilan municipal jugé désastreux. « Stop au saccage » et « Stop Hidalgo », pouvait-on également lire, rapporte Le Parisien. La candidate socialiste a essuyé de nombreuses critiques ces derniers mois pour sa gestion de la capitale, notamment à travers le hashtag #SaccageParis, qui devenait ces derniers jours sur Twitter #SaccageLaFrance. Les manifestants ont allumé des fumigènes et « balancé un faux cercueil », précise la journaliste. Ils ont finalement été évacués et aucun heurt n’a été rapporté.
Anne Hidalgo a néanmoins poursuivi son discours comme si de rien n’était. La maire de Paris s’est dit « prête » à participer à l’élection dans une intervention où elle a mis en avant son engagement écologique ou son récent tour de France, dans le but de casser son image parisienne. Elle est seulement créditée d’environ 8 % d’intention de vote au premier tour…