Le porte-parole du gouvernement a conforté la position de l’exécutif dont l’objectif principal semble être de lutter contre le parti de Marine Le Pen.
Il n’en est pas à sa première ânerie et vu son jeune âge cela peut poser un problème, évidemment. Ce dimanche 9 mai, Gabriel Attal a été interrogé sur France 3, sur la situation du parti politique Les Républicains après la polémique autour de l’accord LR-LREM et la candidature de Renaud Muselier aux régionales en Provence-Alpes-Côte-D’Azur (PACA). Comme le rapporte BFMTV, M. Attal a expliqué que selon lui, les Républicains étaient « en train de devenir un satellite du Rassemblement national », estimant que le parti était « totalement divisé entre d’un côté ceux qui veulent pactiser avec le Rassemblement national et les autres ».
A force de faire un grand écart, ils sont arrivés à un claquage entre ces deux tendances (…) C’est cette dérive à laquelle on est en train d’assister. C’est préoccupant, on le voit à l’occasion de cette campagne, mais je pense que les germes étaient là,
a affirmé le porte-parole du gouvernement.
En attendant la date limite de dépôt des listes le 17 mai prochain, Gabriel Attal a expliqué que soit le candidat LR « (était) prêt, comme il l’avait proposé au départ, à accueillir des membres de la majorité présidentielle », soit cette dernière « présentera des listes autonomes dans cette région », en évoquant la situation tendue en PACA. La candidature du ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti dans les Hauts-de-France a aussi beaucoup fait réagir (une région que l’ex-avocat connaît bien pour avoir plaider dans l’affaire d’Outreau), et a confirmé l’intention des dirigeants LREM de faire front au Rassemblement national qui semblerait être un concurrent de taille au vu des derniers sondages. Quant au président LR sortant Xavier Bertrand, Attal a confié à France 3 qu’il n’était pas « une cible », ni « un ennemi » : « C’est un adversaire qui dit lui-même qu’il ne se préoccupera pas de la région une fois l’élection passée », a-t-il asséné en faisant allusion à la candidature de Xavier Bertrand à la présidentielle de 2022.