Depuis mardi les nouveaux critères du pass vaccinal sont entrés en vigueur. Quatre millions de Français ont perdu leur sésame, faute de 3ème rappel.
Le gouvernement continue de souffler le chaud et le froid, à qui mieux mieux. Alors que la date « fatidique » du mardi 15 février marque l’entrée en vigueur du délai de 4 mois pour recevoir le prétendu rappel vaccinal, quelque 4 millions de Français ont perdu leur QR code.
Beaucoup ont, en effet, le sentiment d’avoir été bernés et refusent un abonnement hasardeux à un produit dit « vaccinal » qui favorise les contaminations et qui a été conçu sur une souche virale vieille de de deux ans.
Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, est l’un des rares candidat à la présidentielle à critiquer la décision du gouvernement:
[…] plus de 4 millions de nos compatriotes vont vivre l’emmerdement maximum pour citer le président de la République.
Le gouvernement fait tomber plus de quatre millions de Français qui avaient cru en lui et qui s’étaient vaccinés, dans le piège de l’abonnement Pfizer aux injections expérimentales répétées.
Comme à son habitude, l’exécutif choisit la domination. Pendant que le gouvernement tord le bras aux nouveaux arrivants rebels en les privant de lieux soumis au « Saint-Pass », le candide porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, fanfaronnant avec son minois frais et naïf, annonce la réouverture des discothèques dès ce mercredi. L’Etat n’allait tout de même pas prévenir les professionnels de la nuit de cette prise de décision soudaine, hein.
Le jeune sous-fifre de Macron a aussi fièrement annoncé la fin d’une mesure particulièrement efficace pour endiguer d’épidémie, à savoir l’interdiction de consommer dans les transports longue distance et les cinémas. Crâne de toutes ses déclarations, il a déclaré qu’ils (les ministres) avançaient vers la levée des dernières restrictions. Alleluia.
Pourtant le pass vaccinal est toujours actif et plus restrictif encore. Alors que tout le monde pense que Macron prétend attendre le dernier moment avant la présidentielle pour le lever, peut-être faut-il au contraire s’attendre à son maintien y compris durant les scrutins. Après tout, ceux qui comptent voter pour le président sortant doivent être heureux de sa gestion autoritaire du covid-19. Ils apprécient sans doute aussi leur abonnement vaccinal pour accéder à un statut de normalité. Mais comme la nature hait la normalité…
Quoi qu’il en soit ou quoi qu’il en coûte, tel un un refrain, l’essentiel à comprendre est que la « levée » ou le « maintien » de ce pass n’aura strictement rien à voir avec la situation épidémique. Il s’agira uniquement de la décision politique d’Emmanuel Macron pour soigner sa propre candidature. Si le mensonge donne des fleurs, il ne donne en revanche aucun fruit.