Annoncé depuis plusieurs jours, le nouveau variant venu d’Afrique du Sud, Omicron, pourrait changer radicalement l’évolution épidémique des mois à venir. Une bonne nouvelle. [Explication]
Quelle surprise nous réserve la dernière collection AH 2021 du coronavirus venu tout droit d’Afrique du Sud ? Des touches de lamé or, ici et là, sur le virus ? En Grande-Bretagne, le Premier ministre Boris Johnson a annoncé un raz-de-marée. En France, le gouvernement pousse outrageusement à la vaccination en s’appuyant sur une contagiosité accrue du variant. Le Premier ministre Jean Castex affirme d’ailleurs dans les colonnes de Paris Match que la vaccination des enfants dès 5 ans est une nécessité. Pour le moment, seuls les jeunes à partir de 12 ans étaient concernés par la « sainte » piqûre à cause de la mise en place du pass sanitaire. D’ici peu les plus jeunes pourraient bien y passer comme leurs aînés.
Selon la bande à Macron la situation épidémique s’aggrave de jour en jour. Ah ? Et le seuil des deux mille personnes en réanimation vient d’être à nouveau franchi. Ah ? Et vous imaginez bien que les patients atteints par la maladie sont évidemment tous des réfractaires à l’injection, des pestiférés, des lépreux, des gens pas du tout recommandable en somme. Mais cette situation – dont le caractère dramatique agité par le pouvoir est évidemment à relativiser – n’est pas du fait du variant omicron. En effet celui-ci vient à peine de débarquer en France. Et même si l’on peut légitimement penser qu’il est sur notre territoire depuis plus longtemps qu’on ne le croit – au vu du fonctionnement tiers-mondisé du séquençage génomique de notre pays – omicron n’est pas majoritaire à ce jour. Aujourd’hui c’est toujours le variant Delta, initialement appelé indien, qui infecte l’essentiel des patients covid. Et si omicron est véritablement plus contagieux que les précédents, comme nous le serine Olivier Véran et son petit minois de garçon sensible, sa diffusion pourrait également être une bonne nouvelle. En effet à l’heure actuelle les patients porteurs de ce variant vivant en Afrique du Sud n’ont pas déclaré de formes graves. Le médecin qui suivaient les malades parlait au contraire de symptômes « très très légers ». On peut donc espérer que ce nouveau variant dont la protéine spike, sur laquelle repose la vaccination, contient à elle seule 32 mutations, soit bien moins létal.
Là encore, il s’agirait de l’évolution naturelle des virus. Dans ce cas, omicron pourrait agir comme un moyen efficace d’immunisation d’une bonne partie de la population Française sans craindre une hécatombe épidémique. Le contact avec la maladie pourrait permettre aux personnes en bonne santé de s’immuniser contre le covid-19 via une mutation actuelle, contrairement aux formules des produits injectables qui reposent essentiellement sur le virus de Wuhan. Sans surprise, cet espoir d’acquérir une immunité naturelle contre le virus ne fait pas les gros titres des journaux. Doit-on s’en étonner ? Une perspective pourtant positive qui, si elle se réalise, pourrait même servir à Macron et ses sujets à vanter les bienfaits… d’une vaccination presque mensongère. Le profit lucratif de l’un serait-il le dommage de l’autre ?