Des voitures ont été dégradées, des commerces pillés et un début d’incendie a touché un magasin Aldi dans les quartiers nord de la ville. Un hélicoptère de la gendarmerie a dû être déployé.
Des images devenues communes en France. Cette nuit du mardi 16 au mercredi 17 mars, de violentes émeutes ont embrasé les quartiers nord de la ville de Blois (Loir-et-Cher), quelques heures après un grave accident impliquant trois véhicules, qui a fait quatre blessés dont deux graves, rapporte La Nouvelle République. Si les circonstances du drame doivent encore être éclaircies, il semblerait que tout soit parti du refus d’obtempérer d’un automobiliste lors d’un contrôle, qui a ensuite été pris en chasse par la police.
De nombreux renforts de police appelés
« On fait face à un dispositif de violences urbaines », a décrit le préfet du département, François Pesneau, présent aux côtés des nombreuses forces de l’ordre et des pompiers. « Quelques véhicules ont été brûlés et un incendie a démarré sur le côté du magasin Aldi », a-t-il déploré auprès de La Nouvelle République.
Il ont niquer Aldi il a même pas fait 1 semaine 😭😭😭 Blois frère pic.twitter.com/105hbuLlFg
— •awinnn•🇩🇿 (@Akim_yzz) March 16, 2021
Dans la nuit, le magistrat a précisé : « Nous sommes en train de mobiliser les troupes et de faire appel à des renforts de police, de la BAC de Tours, Orléans et Le Mans ». Un hélicoptère de la gendarmerie a également été déployé peu après minuit. Le préfet a également annoncé l’arrivée d’un « escadron de la gendarmerie mobile de Paris », mais aussi… du « GIGN », afin de « frapper fort pour rapidement mettre un terme à ces faits ». Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont décrit une situation « de guerre » ou de « jungle ». Certains sont allés jusqu’à dresser une comparaison avec le jeu vidéo GTA, qui met en scène des malfrats bravant la police et commettant de nombreux actes criminels. Les habitants du quartier ont également dénoncé des faits de cambriolage et de saccage d’un commerce.