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Monsieur Klein : La blessure d’Alain Delon

La rédaction by La rédaction
14 décembre 2022
Reading Time: 2 mins read
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Le drame de Joseph Losey, Monsieur Klein, porté par Alain Delon, est à (re)découvrir en streaming. Un film sur la France de Vichy dans lequel l’acteur s’est beaucoup impliquée. Son échec public l’a durablement affecté.

© DR

Monsieur Klein, drame du réalisateur américain Joseph Losey sorti en 1976, était diffusé dimanche dernier sur Arte. Récompensé par le César du meilleur film en 1977, ce film sur la rafle du Vél ‘d’Hiv’ porté par Alain Delon, a été un échec commercial à sa sortie, malgré les louanges des critiques. L’histoire, dans un Paris occupé par les Allemands, de Robert Klein (Alain Delon), un marchand d’art qui profite des lois anti-juives pour racheter aux juifs aux abois leurs peintures à bas prix. Mais ce marchand d’art indifférent au malheur des autres va être confondu, en 1942, année de la rafle du Vél’ d’Hiv’, avec un homonyme juif. Il va d’abord chercher à s’en défendre, avant de progressivement s’identifier à cet autre lui-même persécuté.

Dénoncer la France de Vichy

Cette histoire, celle de la rafle du Vél’ d’Hiv’, Alain Delon a voulu passionnément la voir portée à l’écran. Depuis que le producteur Norbert Saada lui a présenté le scénario signé Costa-Gavras et Franco Solinas, l’acteur s’est impliqué avec enthousiasme dans le projet, ajoutant par la suite sa casquette de producteur. Près de 35 ans après les faits, ce crime atroce organisé par le régime de Vichy restait encore un sujet sensible, tabou, dans la France de Giscard. « Ce film, je devais le faire » déclarera Alain Delon au Monde en 2003. Après que Costa-Gavras, qui devait au départ le réaliser, se fut retiré du projet, Alain Delon proposa à Joseph Losey, un cinéaste renommé qu’il admirait beaucoup et avec qui il avait déjà collaboré (L’Assassinat de Trotsky, en 1972), de le mettre en scène.

Un vrai rôle de composition

Au mitan des années 1970, Alain Delon était une star adulée dans le monde entier, considérée au Japon comme un demi-Dieu. Depuis la fin des années 1950 et sa révélation dans Plein soleil, le sublime acteur menait une carrière exemplaire, passant d’un cinéaste prestigieux à un autre. Sa collaboration avec Jean-Pierre Melville, qui l’employa dans trois polars mythiques – Le Samouraï, Le cercle rouge, et Un flic, avait fait de lui une figure tragique. Alain Delon, à l’instar d’un Jean Gabin, ne jouait pas la comédie. Il n’avait qu’à être Alain Delon, simplement. Mais l’acteur avait envie de s’extraire de cette image. Au travers de ce Monsieur Klein, qui vit un trouble identitaire, la star voulait être reconnue comme un vrai comédien, capable de jouer des rôles de composition.

La grande déception

Toutefois, malgré un casting de haut vol entourant la star (Jeanne Moreau, Michael Lonsdale, Suzanne Flon…), et la qualité du film, celui-ci, présenté d’abord en sélection officielle du festival de Cannes, n’est pas remarqué par le Jury et les festivaliers. Quand il sort en France le 27 octobre 1976, le film essuie un échec cuisant, avec seulement 700 000 entrées. Cela ne suffit pas à éponger les 20 millions de francs investis dans la production. Au même moment, Jean-Paul Belmondo triomphe dans le film d’action Peur sur la ville… Après cette blessure, Alain Delon poursuivra une carrière moins ambitieuse, plus conforme aux attentes de son public. Il s’investira néanmoins dans des projets exigeants, comme Nouvelle vague, de Jean-Luc Godard, ou Notre histoire, de Bertrand Blier, pour lequel il obtiendra le César du meilleur acteur. Le seul de son immense carrière.

Plus de renseignements ici

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