Mardi soir, au bout de la nuit, au terme d’un match au scénario incroyable, Gaël Monfils s’est qualifié, en cinq manches, au deuxième tour de Roland-Garros. A l’issue de cette rencontre, le Français n’en revenait forcément pas.
Une soirée de folie du côté de Roland-Garros. Mardi soir, après minuit, le Français Gaël Monfils, 394eme joueur mondial, a fini par obtenir son billet pour le deuxième tour de Roland-Garros, après avoir éliminé l’Argentin Sebastian Baez, 42eme joueur mondial, après un combat en cinq manches (3-6, 6-3, 7-5, 1-6, 7-5) et 3h51 de jeu.
A l’issue de cette rencontre complètement folle au scénario incroyable et dont il est donc sorti victorieux, le Français ne pouvait que savourer, alors qu’il a été mené 4-0 dans la cinquième et dernière manche.
Présent lors de la traditionnelle conférence de presse d’après-match, le Tricolore, qui a remporté son tout premier match depuis le mois de mars dernier et son grand retour sur le circuit ATP, après un total de sept mois d’absence, n’a évidemment pas pu cacher son immense joie :
Je me suis dit : « J’ai vécu un truc de dingue ce soir »
Au fond, je savais que ça allait être très, très dur, parce que je m’étais entraîné avec lui la semaine dernière et je l’avais trouvé monstrueux. Quand j’ai vu le tableau, je n’étais pas très content. Avoir réussi à trouver des solutions inespérées, je suis juste très content. C’est un des meilleurs moments de sport que j’ai pu vivre. »
« Une ambiance de fou, comme on aime »
Gaël Monfils ne semble donc pas prêt d’oublier cette victoire : « Les émotions incroyables, le public exceptionnel, ma première « night session » (à Paris). J’ai fait des « night sessions » dans les quatre Grands Chelems, même à Wimbledon. Ne l’oubliez jamais, avec Gilles Simon ! Avec Gilles Simon sur le Central de Wimbledon, on l’a faite notre petite « night session » (Ndlr : au troisième tour en 2015) !
Du coup, de l’avoir fait ici, j’ai rempli ma « bucket list » et en plus j’ai gagné, encore mieux ! C’était un kiff de fou. Le public était malade, il m’a poussé du début à la fin. Une ambiance de fou, comme on aime. »
