Nucléaire, éolien, suppression de postes de fonctionnaires, meeting d’Eric Zemmour, déclarations d’Éric Ciotti… Valérie Pécresse, la candidate des Républicains pour la présidentielle 2022, était l’invitée ce lundi 6 décembre de « France inter ».
« Mon projet ne sera pas édulcoré. Il peut être enrichi mais il ne sera pas dénaturé », a déclaré Valérie Pécresse, invitée sur France inter ce lundi 6 décembre 2021, alors qu’elle a été désignée samedi candidate des Républicains pour la présidentielle 2022. Elle répondait à Éric Ciotti, son concurrent au second tour de cette primaire, qui a demandé que ses idées « soient représentées avec force ».
Les deux Républicains se rencontrent ce lundi à Nice. Éric Ciotti a déclaré ce lundi matin sur Twitter souhaiter la « victoire » de Valérie Pécresse.
La candidate à la présidence de la République a aussi été invitée à réagir aux incidents survenus lors du meeting d’Eric Zemmour. « La France a besoin d’ordre et de sérénité. Les diviseurs n’ont jamais été les sauveurs de la France. Cette France, il faut lui donner de l’espoir », estime-t-elle. « Je n’ai pas entendu de propositions [lors de ce meeting] », a-t-elle ajouté.
« Il nous faudra six EPR de plus »
« La droite est de retour, et elle est vraiment debout », a également déclaré Valérie Pécresse, revenant sur les grandes lignes de son programme. Le nucléaire est l’un des grands débats de cette campagne. Pour la candidate LR, « il est clair qu’il nous faudra six EPR de plus ». « Nous devons devenir une très grande puissance électrique et on ne le fera pas sans le nucléaire », estime-t-elle.
Si elle est élue, le nucléaire cohabitera avec les énergies renouvelables. « Il y aura toujours le développement de l’éolien, mais un peu moins rapide qu’actuellement », a-t-elle expliqué lundi 6 décembre, ajoutant qu’elle souhaitait « l’aval des populations » pour chaque projet. Elle souhaite également « 25 % de consommation énergétique en moins ».
200 000 postes de fonctionnaires en moins
Le programme de Valérie Pécresse prévoit aussi la suppression de 200 000 postes de fonctionnaires, en parallèle de la création de 50 000 postes assurant ces fonctions : « protéger, soigner, éduquer ».
La candidate LR a enfin été interrogée sur la PMA pour toutes : « J’ai dit que j’y étais favorable dès lors que les enfants ont accès à leurs origines. » Elle s’est cependant montrée opposée à la gestation pour autrui.