Le corps de la victime avait été retrouvé criblé de plaies effectuées par une mèche de perceuse.
Défaillant à plusieurs égards, l’appareil judiciaire français donne parfois à voir des situations ubuesques : un homme qui avait avoué un meurtre à la perceuse, commis le mois dernier, a été remis en liberté pour un vice de procédure, relate le site Actu17.fr. Une information judiciaire avait été ouverte pour « meurtre précédé d’un autre crime, torture et acte de barbarie » après la découverte, mardi 22 septembre, à Paris, du corps de la victime, un Chinois de 34 ans qui présentait de multiples plaies notamment provoquées par une mèche de perceuse. Les enquêteurs avaient finalement identifié le locataire du studio où le corps avait été retrouvé.
48 heures après les faits, le suspect, un réparateur de téléphones portables, s’était présenté de lui-même au commissariat de Pantin (Seine-Saint-Denis). Il avait alors été placé en garde à vue, avant de reconnaître sa culpabilité. Il avait assuré que l’homme décédé, convaincu que sa compagne le trompait avec le locataire, s’en était pris à lui. La garde à vue du suspect avait été levée le 25 septembre, et il devait être déféré. Il devait ensuite être présenté à un juge d’instruction, afin d’être mis en examen, dans les 24 heures. Mais le magistrat n’a pas été en mesure de recevoir le mis en cause dans ce laps de temps, entraînant la remise en liberté de ce dernier. Un nouveau mandat d’arrêt a toutefois été délivré à l’encontre de l’homme interpellé.