Déterminé à mobiliser tous les moyens disponibles pour faire de Marseille une ville plus juste, plus verte et plus démocratique, le maire (PS) Benoît Payan, a officiellement déposé la candidature de Marseille auprès de la Commission européenne afin d’inscrire la cité phocéenne parmi les « 100 villes neutres en carbone d’ici à 2030 ». Cette candidature officielle donne suite à son déplacement à Bruxelles en décembre dernier.
Marseille a saisi cette opportunité exceptionnelle pour répondre à l’urgence climatique et sociale, qui touche particulièrement ses habitants et son patrimoine, mais aussi pour améliorer la santé et le bien-être des Marseillaises et des Marseillais. Benoît Payan, maire de la ville, a déclaré :
Marseille, capitale méditerranéenne en France et en Europe, souhaite s’engager aux avant-postes de la lutte contre le changement climatique, contre les pollutions et pour la préservation de la biodiversité en mobilisant l’ensemble des acteurs publics, privés, associatifs, scientifiques et citoyens.
D’une ville en retard, Marseille peut devenir une ville pionnière sur le front de la transition écologique au profit de tous ses habitants, une transition écologique qui réduit les inégalités de notre territoire. C’est l’ambition qui anime notre candidature. Fort de tous nos partenaires et soutiens, ce n’est pas qu’une ville qui candidate c’est tout un territoire et ses acteurs qui portent cette ambition.
C’est dans cette logique que la Ville de Marseille travaille depuis plusieurs mois à protéger ses terres agricoles, à réhabiliter ses espaces verts, à favoriser les mobilités douces, à se battre pour le tri des déchets, à protéger la biodiversité terrestre et marine avec le projet de classer la rade de
Pour sa candidature, la ville portuaire a fait le choix de s’engager sur les transports et la mobilité, la réhabilitation thermique du parc immobilier et des équipements publics de la Ville, la production d’énergie durable, le retour de la nature en ville, l’inclusion citoyenne et l’innovation.
Une candidature portée collectivement par les acteurs du territoire
Pour relever ce défi, Marseille a déjà réussi à mobiliser plus de 70 soutiens officiels d’institutions, de grandes entreprises, d’associations, de centres de recherche dont la Préfecture, la Région, la Métropole, Aix-Marseille Université, le GPMM, la CMA CGM, la CCI, mais aussi France Nature Environnement, Cap au Nord Entreprendre, la Banque des Territoires, le GERES, la LICA et enfin le célèbre Olympique de Marseille.
Cette mobilisation se poursuit en ligne sur le site dédié où tous les administrés peuvent soutenir la candidature et porter ensemble l’ambition d’inventer à Marseille un nouveau modèle d’interactions entre la ville et la nature.