La blonde du Rassemblement national a réuni ses militants à Fréjus pour sa grand-messe de rentrée. Elle a lancé la bataille des municipales et développé le programme du parti.

Marine Le Pen lors de son discours de rentrée à Fréjus le 15 septembre 2019 I CLEMENT MAHOUDEAU / AFP
Dimanche 15 septembre à Fréjus, Le Pen a lancé le Rassemblement national (RN) dans la bataille des élections municipales de mars 2020, la présidentielle de 2022 en ligne de mire:
Une élection n’est pas une corvée mais une chance, une occasion d’expliquer et de convaincre toujours davantage, a-t-elle rappelé devant les militants.
Avec les municipales, Le Pen entend accrocher un mousqueton supplémentaire sur la paroi qui mène au sommet et le sommet, vous le savez, c’est l’Élysée. Elle souhaite d’ailleurs transformer la fonction en un septennat non renouvelable.
« En nous désignant comme premier parti de France, les Français nous ont conféré la lourde responsabilité d’incarner l’opposition. Cela ne signifie pas seulement critiquer, mais aussi et surtout élaborer un projet alternatif à vocation majoritaire. » #Fréjus #RentréeMLP pic.twitter.com/ySAIkg4WKz
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) September 15, 2019
Nos maires ont montré que la gestion par des maires RN ça fonctionne, a-t-elle affirmé, avant de développer le programme du parti, axé notamment sur le pouvoir d’achat et la paix fiscale. Elle souhaite également lutter contre la fracture territoriale entre les métropoles qui captent toutes les richesses et des territoires qui se vident.
Il faut lutter contre le sentiment de dépossession et de spoliation du patrimoine national, a-t-elle également affirmé, soulignant qu’il fallait s’opposer à la privatisation d’Aéroports de Paris en signant la pétition, qu’il fallait stopper la privatisation des barrages et engager la renationalisation des autoroutes.
Quand une démocratie est malade, l’extrémisme vient à son chevet mais ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles, a dit Camus.