Seuls six manifestants vont être jugés pour des violences en marge du rassemblement. Cinq autres personnes sont encore en garde à vue.
Samedi 15 mai à Paris, en marge d’une manifestation interdite en soutien aux Palestiniens, 45 personnes avaient été placées en garde à vue, rapporte notamment Le Figaro. Dimanche, 34 d’entre eux étaient ressortis libres, dont 16 après un rappel à la loi et 18 pour des infractions « insuffisamment caractérisées ». Au total, seules six personnes vont faire l’objet de poursuites judiciaires, principalement pour des faits de violences. Cinq personnes étaient encore en garde à vue dimanche soir.
Violences, attroupement, outrage…
Trois des six manifestants poursuivis vont être jugés ce lundi en comparution immédiate et deux ont accepté une procédure de plaider-coupable. Le dernier a bénéficié d’une composition pénale, une procédure prévue pour sanctionner les infractions de faible gravité. Les 45 interpellés avaient été placés en garde à vue pour des soupçons de « participation à un groupement formé en vue de violences », « participation à un attroupement après sommation », « violences sur les forces de l’ordre » ou pour outrage.
Malgré l’interdiction formelle de la manifestation par la préfecture de police de Paris, à la demande du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, quelque 2 500 à 3 000 personnes selon les autorités – 4 500 à 5 000 selon les organisateurs -, s’étaient rassemblées par petits groupes dans le quartier de Barbès, occasionnant des face-à-face tendus entre manifestants et force de l’ordre. Au total, 367 personnes avaient été verbalisées.