L’annonce était particulièrement attendue. Et pour cause. Emmanuel Macron a confirmé le financement de deux pôles d’excellence mondiale en santé dans la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Martine Vassal et Renaud Muselier démontrent une nouvelle fois leur capacité respective et leur volonté à vouloir viser l’excellence et l’obtenir.

Le 17 mai 2023, le président de la République a annoncé la confirmation du financement de deux pôles santé à Nice et Marseille. Ces bioclusters, qui regrouperont des acteurs de la recherche, de l’industrie et de la santé, visent à renforcer la compétitivité de ces deux villes de la Région Sud dans le domaine de la santé.
A Nice un institut hospitalo-universitaire (IHU) entièrement dédié à la santé respiratoire, à l’environnement et au vieillissement, verra le jour. Une victoire, que Renaud Muselier, président de la Région Sud et ses équipes ont obtenu de concert avec le maire de Nice, Président du Conseil de surveillance du CHU de Nice et Président délégué de la Région, Christian Estrosi. Ce pôle majeur réunira près de 600 personnes, médecins, chercheurs, industriels et rassemblera une dizaine de laboratoires de dimension nationale et européenne.
La 1ère organisation française et européenne regroupant sur le même site une expertise nationale et internationale unique en recherche fondamentale, translationnelle et clinique, pour la formation, l’innovation et le soin dans le domaine des maladies respiratoires liées au vieillissement.
Toutes nos félicitations vont aux chercheurs, aux soignants et aux universitaires du CHU de Nice, de l’Université Côte d’Azur, de l’INRIA Sophia et de l’INSERM, qui ont contribué à bâtir ce projet sur le plan scientifique, ainsi que les 4 équipes de recherche mobilisées : le centre Inria 3IA Côte-d’Azur, l’Institut de Pharmacologie Cellulaire et Moléculaire (IPMC), l’Institut de Recherche sur le Vieillissement et le Cancer (IRCAN) et l’Institut de biologie du développement.]
déclare Renaud Muselier, président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur
De même, à Marseille, la Région Sud a été sélectionnée pour la création d’un biocluster dédié au développement des traitements de demain, contre les cancers, les maladies auto-immunes, ou encore les maladies infectieuses.
Près de 100 millions d’euros d’investissements ont été décrochés par la région, en faveur de ce projet exceptionnel porté par l’Université d’Aix-Marseille, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille, l’Institut Paoli-Calmettes, l’INSERM, le CNRS, Eurobiomed, et plusieurs industriels et de biotech du secteur.
C’est donc en Provence-Alpes-Côte d’Azur que se jouera la recherche accélérée pour donner de l’espérance aux malades, et des perspectives de guérison nouvelles.
Là aussi, avec la Présidente de la Métropole d’Aix-Marseille Provence, Martine Vassal, nous nous sommes battus collectivement pour que ce biocluster vienne en Région Sud et pas ailleurs. Il rassemblera chercheurs, industriels et soignants avec 250 emplois à la clef.
souligne Renaud Muselier.
Ces deux engagements forts de l’Etat, pour la santé et pour accélérer la recherche en Région Sud, démontre une nouvelle fois la capacité et la volonté de Martine Vassal et Renaud Muselier à vouloir viser l’excellence et l’obtenir.
Ces deux projets s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale de santé lancée en 2021, qui vise à renforcer la compétitivité de la France dans le domaine de la santé et à favoriser l’innovation. Ils bénéficieront également de financements européens, dans le cadre du programme Horizon Europe.
Le chef de l’Etat a salué ces initiatives comme des exemples de la capacité de la France à innover et à se positionner comme un leader dans le domaine de la santé. Il a également souligné l’importance de ces projets pour l’emploi et la croissance économique dans les régions concernées.
À Nice comme à Marseille, le financement de ces deux bioclusters représente une avancée majeure dans la stratégie nationale de santé et devrait contribuer à renforcer la compétitivité des deux villes dans le domaine de la santé. Ces projets témoignent également de la volonté du gouvernement français de favoriser l’innovation et la croissance économique à travers des initiatives ambitieuses et créatrices d’emplois.