Le projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire a entamé son examen à l’Assemblée nationale. Après sa validation en Conseil des ministres, puis en Commission des lois, le sprint parlementaire se poursuit. L’objectif ? Faire appliquer la loi au plus tôt le 15 janvier prochain avant que les Français ne comprennent que ce texte est tout sauf sanitaire.
Quand l’obsession du vaccin nuit à l’immunité… Voilà comment résumer la stratégie politique de casse du gouvernement qui souhaite davantage diviser les Français que de les protéger contre le virus. Lancé à vitesse grand V, le nouveau texte de loi visant à transformer le pass sanitaire en pass vaccinal est une nouvelle démonstration de l’inertie autoritaire du pouvoir en place. Alors que le gouvernement vient de passer deux ans a entamé les mesures vexatoires à l’encontre des Français, sous le prétexte sanitaire, le président sortant Macron a annoncé le soir du 31 décembre 2021 que « […] les semaines à venir seront difficiles, nous le savons tous. Le virus circule et circulera de plus en plus. Si on écoute le chef de l’Etat, la situation est donc pire qu’avant. Mais la réalité semble pourtant bien différente.
En effet le variant venu d’Afrique du Sud renommé Omicron, pour ne pas discriminer sa terre de naissance, semble devenu majoritaire sur le territoire français. Nous écrivons « semble » car parmi les dysfonctionnements patents de cette France de la santé tiers-mondiste, nous retrouvons la question du séquençage génomique. Visiblement rien n’est au point, à part à l’IHU. C’est d’ailleurs sans doute pour cette raison que les délais d’isolement ont été alignés qu’importe le variant. Pour un traitement différencié, encore aurait-il fallu être capable de séquencer le génome pour définir le variant de chaque contamination. Néanmoins, on suppute que le variant Omicron est devenu majoritaire. Alors…
Comme l’histoire l’a montré, démontré et comme nous l’avons déjà rappelé à plusieurs reprises, l’évolution des virus suit une logique de subsistance. Pour survivre ils ont besoin de se reproduire, donc de contaminer toujours plus. Pour se faire, ils ne peuvent pas tuer tous ceux qu’ils contaminent. Au contraire, il faut que les porteurs contaminés par Omicron puissent eux-mêmes disséminés au maximum le virus. Ainsi le covid, comme les autres virus, a toutes les chances d’évoluer vers des variants de plus en plus contagieux, mais de moins en moins létaux.
C’est ce qui s’est produit jusqu’ici. Mais ce qui change avec Omicron, c’est que pour la première fois le variant semble peu dangereux. Ainsi nombre de scientifiques français pensent qu’il pourrait sonner le glas de l’épidémie pour devenir une endémie anodine. Olivier Véran, a d’ailleurs été contraint d’avouer que les formes de covid du variant Omicron étaient visiblement beaucoup moins graves, ajoutant que les patients en réanimation étaient surtout touchés par le variant Delta et évidemment inconsciemment des non-vaccinés.
Le ministre de la Santé et des Solidarités a toutefois trouver une autre rhétorique pour agiter les peurs. Il a expliqué précisément que les patients porteurs du variant Delta encombraient les services de réanimation mais que les patients malade d’Omicron allaient, quant à eux, encombrer les services d’hospitalisations conventionnelles. La bonne blague !
Nous pourrions aussi opposer à M. Véran, et son minois de garçon sensible, que si la médecine de ville n’avait pas été savamment démantelée et mise à sac de façon ordurière ces deux dernières années, les malades auraient peut-être d’autres choix que de se tourner vers l’hôpital pour des formes sans gravités.
En réalité, tout porte à croire que le narratif du pouvoir est en passe de s’effondrer. C’est une des raisons parmi d’autres cachées qui explique l’accélération du projet de loi pour aboutir à un pass vaccinal et donc une garantie d’écouler les doses de vaccin.
Pourtant la vaccination de masse avec un produit non immunisant et administré tous les trois mois apparait vraiment comme une obsession politique et non sanitaire. Par ailleurs, une bonne partie des personnes infectées par Omicron sont des personnes vaccinées, et pour cause, la protéine Spike de ce variant présente 32 mutations à elle seule, alors que le produit vaccinal repose sur la protéine Spike du virus initiale de Wuhan, celui découvert en 2019.
Omicron semble donc en mesure de faire ce que Big Pharma ne réussira pas : atteindre l’immunité collective. C’est visiblement ce que les politiques saisissent ces jours-ci, de là l’importance de mener leur nouveau projet de loi à marche forcée pour contraindre à de nouvelles doses et se plier aux règles du QR code avant que les Français ne se rendent compte que la sortie de crise semble pour la première fois bien amorcée. Une crise qui n’a strictement rien à voir avec les décisions de ceux qui nous bâillonnent depuis deux ans, de ceux qui mentent à la France à coup de bâton.