À l’aube de son 25ème anniversaire, Marsatac sort de la nuit pour offrir aux Marseillais(e)s une fin de printemps qui sent terriblement bon l’été.

Au Parc Borély, transformé en bois Imaginaire et coloré, la 24ème édition de Marsatac s’annonce comme la plus excitante jamais organisée dans la Cité phocéenne. Un tableau de rêve avec pour panorama le plus beau parc de Marseille, comme autant de possibilités de réinventer LA fête au sens plenier du terme. Car Marsatac a ce pouvoir et cette aisance de se transformer.
Une édition aux promesses lumineuses qui s’adresse à un public aux mille sourires bon enfant. Un Festival doté d’un food court étoffé, reflet de l’effervescence marseillaise, des espaces chill out pour souffler et d’autres pour jouer dans un espace transformé en… kermesse ! Ne craignons pas le mot. Mais aussi un Espace Safer, dispositif dit à 360 degrés, composé d’une équipe de 5 à 15 personnes formés par l’association qui lutte contre les violences sexuelles et sexistes et qui pourront si besoin intervenir en cas de problèmes.
Les futures pépites électro et rap
Quatre scènes étincelantes vont accueillir une belle cinquantaine d’artistes, comme le trio Moderat (aka le supergroupe Modeselektor et Apparat) dont la reformation très attendue fera escale à Borély le dimanche 12 juin. Quatre ans après, le trio sillonne les routes du monde pour une tournée mondiale qui se fera rare en France. Pas de salle obscure et impersonnelle, non, mais un parc sublime pour servir un live qui devrait marquer l’histoire du Festival.
Si Central Cee portera l’étendard d’une drill UK excitante, la Belge Amelie Lens, farouche ambassadrice de techno berlinoise sombre et minimaliste, va distiller des sets dingos. Une attaquante de pointe à re(découvrir) sur la pelouse du Parc le 10 juin.
Légende vivante, connu pour partager son appétit de la musique électro, Laurent Garnier se produira durant 3 bonnes heures dans un set estival et ravageur. De patron de label à initiateur de soirées techno en passant par producteur de morceaux mythiques (Crispy Bacon ou The Man with the Red Face notamment), le « père de l’électro » a vécu mille vies.
Marsatac ne serait pas Marsatac sans mettre à l’honneur l’une des plus belles plumes du rap francophone (dixit Le parisien) Damso (William Kalubi), rappeur auteur-compositeur belgo congolais. Repéré en 2015 par Booba, il a rejoint le collectif et label 92i et a signé chez Universal Music France dans la foulée, ou encore le phénomène Laylow, jeune rappeur au succès fulgurant dont on ne finit plus de parler. Il est aujourd’hui l’une des figures les plus innovantes du rap français, de celles qui arrivent et qui surprennent par la précocité et le talent. Dehors dans la night, son show s’annonce fascinant.
La plus petite des scènes – La Frappe – comme épicentre du festival, mettra en lumière la nouvelle génération du rap phocéen, avec un dispositif de repérage, d’accompagnement et de création d’un show unique autour d’une dizaine d’artistes. Ce dispositif est à l’image de la place qu’occupent les jeunes pousses à Marsatac.
Si demain n’est pas loin, le festival accueille aussi cette année de jeunes dj à l’instar de Marina Trench, promesse nationale du son house enfiévré, Mila Dietrich princesse techno marseillaise ou encore Dirlo le prometteur et insolent minot bien d’ici.
Exit les nuits abêtissantes, bonjour les beaux aprèms !
Qu’on se le dise, Marsatac prend vie les 10, 11 et 12 juin prochains. Les festivaliers vivront une expérience unique et mémorable : celle d’une fête totale, safe et responsable. Côté scènes, comme pour le reste, tout est sur mesure. Travaillées en fonction des esthétiques et des horaires, les scènes font l’objet d’un soin tout particulier allant d’une scénographie dédiée, à la prise en compte des contraintes sonores pour nos publics (à chaque style, son système son) mais également pour les résidents les plus proches du Parc :
La scène du Château – C’est la grande scène “Live” de cette nouvelleédition. Située en contrebas du ChâteauBorély qui lui offre une toile de fond majestueuse, cet emplacement accueillera l’ensemble desgrands lives, qu’ils soient rap ou électro.
La scène du Lac – Tout ici est taillé pour répondre aux attentes des artistes et du public friand de musiques électroniques. Imaginez une arène à 360° où le son se pose en arc de cercle, fait écho à une scénographie brillante – boule à facettes oblige. Rajoutez-y des effets spéciaux, des lasers et une vue sur la maison du Lac. À vivre fissa !
La scène de la Prairie – Ce troisième espace scénique qui se vit les pieds dans l’herbe – prairie oblige – cultive un rapport privilégié de proximité avec les artistes. Bâtie autour de propositions artistiques fortes, principalement live, cette scène va s’intercaler avec les shows de la grande scène, pour faire tomber les barrières entre les artistes et le public.
La scène de La Frappe – Dispositif au sol, empreint des codes du rap, le tout en plein coeur du Parc Borély, c’est la promesse singulière que fait La Frappe pour son retour à Marsatac. La scène de La Frappe sera la plus immersive possible pour offrir aux jeunes pousses et aux public une expérience hors normes.
Vous l’aurez compris, les 10, 11 et 12 juin prochains, Marsatac s’offre une belle pléiade d’artistes bien plus sexy que « Le Bon Air »; La Friche s’en souvient encore. Une cinquantaine d’artistes donc, qui au-delà d’une stricte parité est à l’image de son territoire, pluriel et inclusif, et de sa ville rebelle Marseille, devrait briller dans le 13 mais aussi dans toute la France !
Marsatac au Parc Borély, Avenue du Parc Borély à Marseille (VIIIe). Découvrez la programmation et réservez vos billets. Plus de renseignements ici