L’écologiste a obtenu 565 signatures, selon le dernier décompte du Conseil constitutionnel publié mardi 22 février. Il devient le septième candidat officiel.
Un tournant déterminant dans la course à l’Elysée. Yannick Jadot a franchi le seuil des 500 signatures, mardi 22 février, nécessaire pour devenir officiellement candidat à l’élection présidentielle. L’écologiste a obtenu 565 signatures, selon le dernier décompte du Conseil constitutionnel publié mardi 22 février.
Il rejoint ainsi Valérie Pécresse, Emmanuel Macron, Anne Hidalgo, Nathalie Arthaud, Fabien Roussel et Jean Lassalle dans le cercle fermé des candidats officiels. Mais la bataille continue de faire rage pour plusieurs candidats toujours en quête du soutien des élus locaux.
Jean-Luc Mélenchon, Éric Zemmour ou encore Marine Le Pen n’en ont toujours pas obtenu suffisamment pour être officiellement candidats. La candidate du Rassemblement national est allé jusqu’à suspendre sa campagne en attendant d’avoir suffisamment de signatures avant le 4 mars prochain, date limite pour les obtenir.
Un appel aux élus
Face aux difficultés de certains candidats, le Premier ministre Jean Castex, devant les députés, a lancé, mardi 22 février, « un appel aux élus » à « apporter leurs parrainages » aux candidats à la présidentielle, soulignant qu' »à ce jour, seuls 10.000 des 42.000 élus qui ont la possibilité d’accorder leurs parrainages l’ont fait », un chiffre « en diminution par rapport aux scrutins précédents ».
« Le fait d’accorder son parrainage à un candidat n’est pas automatiquement synonyme de soutien politique », a-t-il insisté. « C’est aussi un acte démocratique », a-t-il martelé.
Une réserve de signatures
Le Premier ministre a par ailleurs indiqué qu’il allait recevoir jeudi matin l’ensemble des associations d’élus locaux, ainsi que les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat afin « d’évoquer ensemble cette situation dans le respect de la liberté de chacun », « parce qu’il y a un sujet profondément démocratique », même s’il n’est « évidemment pas question » de modifier la règle « alors que l’échéance présidentielle est toute proche ».
De son côté, le président du MoDem François Bayrou, très actif sur la question, a revendiqué mardi une réserve de 180 élus prêts à endosser les principaux candidats en difficulté pour obtenir les 500 parrainages requis pour la présidentielle, et fera un point avec les volontaires, ce vendredi, pour répartir « librement » ces signatures.