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La gauche, mort d’une politique annoncée

Fabrice Gil, rédacteur en chef by Fabrice Gil, rédacteur en chef
3 décembre 2021
Reading Time: 2 mins read
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Alors que la course à la présidentielle s’implante au fil des jours, les candidatures se multiplient à gauche du président sortant Emmanuel Macron, mais aucune ne semble faire mouche.

« Le vote utile est inutile ». La formule est assénée par le candidat trotskiste et fasciste de gauche Philippe Poutou. Un « dicton » qui semble faire des émules dans les gauches socialistes, communistes et écologistes. A seulement cinq mois du scrutin présidentiel, ils sont nombreux à gauche sur la ligne de départ. Il y a tout d’abord les têtes d’affiche : Jean-Luc Mélenchon (LFI) en premier de cordée, suivie par la socialiste « Madame 5% » Anne Hidalgo (selon un sondage Harris Interactive pour Challenges le 30 novembre 2021, Ndlr) et le candidat EELV Yannick Jadot. Trois candidatures dont celle de l’Insoumis généralement donnée autour de 10 points quand celle du candidat écologiste oscille aux alentours des 7%. Partis ensemble en 2017, le Parti Socialiste et Europe Ecologie Les Verts (EELV) n’avaient pas atteint 7 points derrière la candidature de Benoît Hamon. Ils semblent être plus forts désunis et devraient donc partir séparément.

Derrière les candidatures, s’empilent celle de l’ancien ministre Arnaud Montebourg affecté à 2%. S’il tente d’incarner une sorte de souverainisme de gauche, il n’en décolle pas plus dans les études d’opinion et serait même qualifié à 1 point, ce qui est deux fois moins que le candidat du Parti Communiste Français (PCF) Fabien Roussel et ses 2% d’intentions de vote. Les trotskistes, eux, sont sur la ligne de départ. L’Anticapitaliste NPA Philippe Poutou et Nathalie Arthaud pour Lutte Ouvrière sont donnés respectivement à 1 point, ainsi que le syndicaliste cheminot et militant d’extrême gauche Anasse Kazib, dissident du NPA, qui fait figure de trotsko-indigéniste.

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Ce n’est donc pas moins de huit candidats probables, certes, mais ce n’est pas fini. En effet, une initiative voulant « faire union » pourrait présenter un autre candidat. La Primaire Populaire, née de la convergence d’indépendants de gauche visant à éviter la multiplication des candidatures, rassemblerait plus de 200 000 votants. Cette initiative se maintient avec un vote fin janvier 2022. Précisément le 30, ce vote pourrait d’ailleurs porter sur une des personnalités n’ayant pas voulu se prêter au jeu de cette Primaire, possiblement Jean-Luc Mélenchon ou Yannick Jadot. Mais ce vote pourrait également pousser Christiane Taubira à partir en campagne, c’est ce qu’espère une partie de la gauche.

Beaucoup d’appelés donc et probablement beaucoup d’élus ou en tout cas beaucoup de candidats car faute de désistements ils sont nombreux à pouvoir disposer des 500 signatures allouées. Jean-Luc Mélenchon dispose d’un appareil politique dynamique et puissant, Anne Hidalgo, en nette perte de vitesse, est toutefois la candidate d’un parti politique qui détient la moitié des régions du pays ainsi que plusieurs grandes villes de France, d’où ses « risettes » en province. Le communiste Fabien Roussel bénéficie d’un maillage d’élus qui demeure plutôt important et Yannick Jadot ne devrait pas non plus éprouvé de grandes difficultés à obtenir les parrainages nécessaires. EELV l’ayant emporté dans plusieurs grandes villes aux Municipales notamment. Quant aux candidats trotskistes – NPA ou Lutte Ouvrière – tous deux promis à un score dérisoire, ils devraient avoir les signatures. Leurs partis parvenant systématiquement à les obtenir. La partie pourrait cependant s’avérer plus complexe pour l’ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg ou pour le militant syndicaliste Anasse Kazib. Ils s’en remettront.

En tout, c’est donc quelques candidatures potentielles à la gauche d’Emmanuel Macron qui devraient être engagées dans le combat électoral. Si certains font mine d’y croire en dépit des sondages franchement mauvais, d’autres y vont clairement pour faire du bruit à l’image de Nathalie Arthaud qui affirme tout sourire et sans complexe que le sort des travailleurs n’est pas au fond des urnes mais dans leur capacité à mener des luttes sociales. Accréditées faiblardes dans les sondages, la gauche et l’extrême gauche peine aujourd’hui à faire passer un message économique et social. Elles devraient être reléguées sans doute au rôle de caisse de résonance antifasciste qui devrait s’avérer utile à Macron.

Divisés sur la question du covid-19, France insoumise qui a lutté contre le pass sanitaire, le PS favorable au Sénat à la vaccination obligatoire ou encore les formations comme le NPA qui se disent contre le pass mais pas vraiment hostile au principe de vaccination obligatoire dans certains cas, la gauche qui avait sur recueillir une partie de la colère des gilets jaunes s’est montée particulièrement déplorable face aux politiques sécuritaires et sanitaires du gouvernement. Dans une spirale électorale infernale, le vide laissé par cette gauche mourante dans les urnes pourrait avoir pour conséquence un regain de militantisme de terrain à travers des mouvements sociaux. Des organisations plus violentes voire marginales sont à prévoir, « pensée unique » oblige.

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Fabrice Gil, rédacteur en chef

Fabrice Gil, rédacteur en chef

"Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal. C'est le courage de continuer qui compte." [Churchill] - fabrice.gil@quotidien-libre.fr

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