Un scandale de plus dans le monde politique feutré Parisien ? Alors que les accusations d’agressions sexuelles se multiplient à la Mairie de Paris, l’affaire de l’étudiant qui a accusé de viol l’élu communiste Maxime Cochard alimente les rumeurs les plus sombres d’une gauche française satisfaite d’elle-même.
L’affaire des accusations de viol contre un élu communiste vient de connaître un sinistre tournant. Souvenons-nous, Mardi dernier dans l’après-midi, un étudiant de 20 ans, à l’origine des accusations, a été retrouvé pendu dans sa chambre universitaire sur le campus de l’université Paris-Nanterre. Si pour le moment rien ne permet d’assurer que le passage à l’acte est consécutif aux faits présumés de viol, le lien entre les deux affaires peut tout de même être envisagé, d’autant que la victime présumée, alors en 1e année de licence d’administration économique et sociale ne manifestait aucun mal être auprès de ses supérieurs, ni des psychologues.
[TW : VIOL]
Après plus de 2 ans sans savoir mettre les mots sur ce qui m’est arrivé, je me rends compte que j’ai été violé par Maxime Cochard, conseiller de Paris et son compagnon Victor Laby en Octobre 2018 alors que je n’avais que 18 ans et étais particulièrement vulnérable.
— Prunille (@TT_Guillaume) January 21, 2021
Il y a trois semaines, sous le pseudo « Prunille », le jeune homme avait rédigé sur Twitter avoir été victime de viol en 2018 par le conseiller Maxime Cochard (PCF), mais également par le compagnon de ce dernier, Victor Laby. Fraîchement âgé de 18 ans, il avait affirmé avoir vécu une relation à trois sous emprise. Maxime Cochard (36 ans), lui, s’était défendu dans un communiqué dénonçant une accusation qu’il qualifiait de « complètement fausse » allant jusqu’à annoncer une action judiciaire en diffamation au regard de la gravité des propos et de leur caractère calomnieux. L’élu PCF a tout de même reconnu des rapports sexuels avec la présumée victime. Un acte consenti, selon son avocate, entre adultes sans violence ni menace, sans contrainte ni surprise. Un ménage sexuel peu ordinaire à trois avec un jeune homme d’à peine 18 ans… rien de plus normal pour le fidèle allié communiste d’Anne Hidalgo.
Le Parti communiste avait demandé à M. Cochard de se mettre en retrait, tout comme la maire du 14e arrondissement de Paris, Karine petit, qui lui a aussi retiré sa délégation sur l’Egalité femme-homme et sur la lutte contre les discriminations. Une mise de côté sans réelle condamnation, qui a poussé la maire du 7e arrondissement, Rachida Dati, à laisser exploser sa colère au beau milieu de l’Hôtel de ville, mettant directement en cause les élus de la majorité, et accusant l’aile gauche de complicité de pédophilie et d’inceste. Il faut dire qu’en seulement quelques mois, la Mairie de Paris a connu quelques turbulences sur le front des affaires de zizis. Christophe Girard, Pierre Aidenbaum, un collaborateur de Anne Souyris (adjointe EELV chargée de la santé publique) et Maxime Cochard… représentent des noms ou des statuts sur une liste nauséabonde qui ne cesse de s’allonger. Pourtant, convenons-en, la Maire de Paris éprouve quelques difficultés à s’entourer convenablement d’élu.e.s, en témoigne sa proximité avec Audrey Pulvar qui, ces derniers jours, a avoué avoir connaissance des penchants pédophiles de son défunt père depuis une vingtaine d’années sans avoir pour autant cru bon de le faire savoir. Une aberration.
Cela frôlerait-il la complaisance ?
Alors que cette succession de scandales touche principalement l’aile gauche de l’échiquier politique, il faut souligner qu’à force de vouloir pousser le bouchon sociétal toujours plus loin, il ne faut pas s’étonner de certaines dérives. Et la rengaine n’est pas près de s’arrêter ! Réveillée par l’affaire Matzneff, elle a pris une ampleur sans précédent avec l’affaire Olivier Duhamel qui, si l’on en croit les dires de Camille Kouchner, a eu le mérite de lever le voile sur le silence complice de beaucoup de ses amis, notamment au Parti socialiste (PS). A cela, on peut également ajouter l’apologie de la pédophilie exercée jadis par Daniel Cohn-Bendit ou encore les tribunes crasses publiées par Le Monde et le journal Libération dans les années 1970, presque toutes signées par une majorité d’intellectuels et de politiciens de gauche bien-pensants dont Bernard Kouchner. Des scandales à répétition dans lesquels les noms des protagonistes reviennent toujours en boucle. Il y fort à parier que le déballage sur les pratiques sordides d’une pseudo élite embourgeoisée de petitesse n’est pas près de s’achever. Affaires à suivre.