Jean-Philippe André, président de l’Association nationale des industries alimentaires (ANIA), a expliqué que la hausse des prix des produits alimentaires était due à des contraintes économiques telles que l’augmentation des coûts de production.

Les industriels de l’alimentaire ne sont pas des profiteurs ! » Au micro de RTL, Jean-Philippe André, président de l’Association nationale des industries alimentaires (ANIA), est venu défendre sa branche, régulièrement critiquée en raison de l’inflation, alors qu’il doit rencontrer les ministres Bruno Le Maire et Olivia Grégoire à Bercy, mercredi prochain dans la matinée.
Interrogé sur les raisons de la hausse des prix constatée sur certains produits de consommation courante, Jean-Philippe André a expliqué que cette augmentation était due à plusieurs facteurs, notamment l’augmentation des coûts de production (matières premières, énergie, transport) et la raréfaction de certaines denrées, liée à des aléas climatiques ou à des problèmes de production.
Selon lui, les industriels de l’alimentaire sont contraints de répercuter ces coûts sur le consommateur, sous peine de mettre en péril leur propre activité : « Il n’y a pas de marges pour les industriels. On ne peut pas faire face à des hausses de coûts importantes sans les répercuter sur les prix ».
Si les coûts des matières premières baissent, il faudra cependant attendre quelques mois avant que cela ne se répercute dans les magasins. « Il faut attendre que ces couvertures d’achat prennent fin », assure le président de l’Ania, qui promet « un reflux de l’inflation » en deuxième partie d’année.
Limiter les prix avec les distributeurs
Jean-Philippe André a également souligné que les industriels de l’alimentaire avaient conscience de la nécessité de proposer des produits accessibles à tous : « Nous sommes très attachés à l’accessibilité de l’alimentation pour tous les Français. Nous travaillons avec les distributeurs pour que les hausses de prix soient limitées ».
Il a également évoqué la question de l’accessibilité de l’alimentation pour tous les Français. « Nous avons travaillé avec les distributeurs pour limiter les hausses de prix et garantir que tous les produits restent accessibles à tous, sans distinction de pouvoir d’achat. C’est notre priorité. »