Pour protester contre l’islamisation de la France, le collectif féministe Némésis organisait dimanche dernier (le 31 janvier au matin) une action-choc, à l’occasion du “No Hijab Day” (jour sans hijab).
Les images sont marquantes, et la communication léchée. Ce matin-là, une trentaine de militantes féministes du collectif Némésis se sont rassemblées sur la place du Trocadéro, à Paris. Détail notable : les trente jeunes femmes portaient toutes le « niqab », le voile intégral musulman. L’évènement était organisé à l’occasion du « No Hijab Day », une journée sans voile créée par une féministe anglaise en février 2020 pour protester contre… le « hijab day », journée faisant la promotion du voile islamique. En plus de porter le niqab, les militantes Némésis ont déployé une banderole « Les françaises dans 50 ans ? #NoHijabDay » faisant directement référence à l’islamisation de la France.
Demain aura lieu le #WorldHijabDay , qui existe depuis 2013 dans 140 pays et qui s’est implanté en France avec la complicité de @sciencespo . Arme idéologique visant à banaliser le voile, c’est une véritable insulte pour les femmes qui sont obligées de le porter. pic.twitter.com/l8U1FP1kIF
— Collectif Némésis (@NemesisNemesi18) January 31, 2021
La responsable de Némésis interpellée
Sur son compte Twitter, le collectif Némésis a expliqué sa démarche : « En tant que féministes identitaires, nous avons souhaité montrer aux Français le visage de la France dans 50 ans si les islamistes et leurs complices gagnent ». « Ce n’est pas un fantasme, pour nos filles, luttons avant qu’il ne soit trop tard » affirme le message posté sur les réseaux sociaux. Quelques moments après le début de l’opération de communication, la police est intervenue sur les lieux de l’action. Les forces de l’ordre ont alors procédé à une vérification de l’identité des militantes de Némésis présentes qui, entre temps, avaient retiré leur niqab. Alice, la présidente et fondatrice du collectif, a par la suite été interpellée, et emmenée au poste. En fin de matinée ce dimanche, selon les informations de L’Etudiant Libre, elle était toujours retenue par la police.