Exposé pour la première fois à Paris, l’artiste autrichien Erwin Redl installe au cœur des 400m2 de la Fondation EDF son œuvre lumineuse monumentale: Light Matters. Une œuvre à dimension quasi-architecturale sur deux étages, composée de milliers de LED programmables de couleur bleu et rouge, qui traduisent les états émotionnels des visiteurs qui la traverse.

Erwin Redl I DR / photo à usage médiatique, attribution requise
Conçu comme un labyrinthe, cette exposition invite le public à pénétrer et expérimenter un univers numérique sensible, jouant entre la matière et la lumière, le réel et virtuel. Exposé pour la première fois à Paris, Erwin Redl inverse le traditionnel rapport entre virtuel et réel. Au cœur des 400 m2 de la Fondation Groupe EDF, il crée une œuvre immersive composée de milliers de LED programmables de couleur bleu et rouge, qui traduisent les états émotionnels que traverse le visiteur, invité littéralement à pénétrer et expérimenter cet univers numérique et sensoriel. Avec cette installation qui s’inscrit dans la série MATRIX (États-Unis, Autriche, Italie, Allemagne, Corée du sud…), Erwin Redl traduit dans l’espace physique le langage esthétique abstrait de la réalité virtuelle et de la modélisation 3D, structurant un environnement architectural par de grandes installations lumineuses.
Les visiteurs pénètrent dans un labyrinthe de lumières LED réparties sur deux étages et dont les tons varient lentement entre le rouge et le bleu. Ces deux couleurs délimitent le spectre chromatique visible ainsi que celui des émotions humaines. Le rouge représente l’extrême de la sensualité et le bleu son contrepoint froid et rationnel. L’expérience esthétique immersive alliée aux aspects technologiques particulièrement sophistiqués brouille la frontière entre réel et virtuel. Avec la dimension architecturale de l’œuvre, toute personne simplement « présente » devient un véritable élément de celle-ci en faisant partie intégrante de l’installation. Erwin Redl joue ainsi entre la matière et la lumière, le réel et le virtuel, questionnant la place du corps et de ses sensations dans leur rapport à l’œuvre d’art et à l’univers du numérique. Dans cette nouvelle « matrice », l’espace est alors perçu comme une seconde peau, la peau sociale qui enveloppe chacun des visiteurs lors de cette expérience physique déroutante. Un monde virtuel où la disparition du corps dans l’œuvre interroge la disparition de la matière et de soi et jusqu’à la disparition de l’humain, de l’histoire, de l’espace et du temps. A découvrir urgemment !
Exposition Light Matters, une immersion dans la lumière – Jusqu’au 3 février 2019, du mardi au dimanche de 12h à 19h (sauf jours fériés) – Fondation Groupe EDF 6, rue Récamier Paris (VIIe) – Plus de renseignements ici