Longtemps qu’à tourner autour de certains bars du Vieux-Port et autres « infâmeries » à l’approche de l’été, le frérot cherche fissa un spot propice à verser un peu de son énergie méditerranéenne. Bingo ! Au CopperBay, le bon Marseille s’infuse en nouveaux cocktails « méditerranéens », à manger aussi qu’on se le dise.

À Marseille, il y a bien des bars où l’Italie embotte le quidam coloré vanille-fraise (trad. coup de soleil), des comptoirs lamellibranchés et iodés proche du Cours Ju’, des cabanons hipsterisant d’entre La bonne Mère et le Vallon des Auffes, mais d’aucun, hors le CopperBay pour jouer ce jeu où punchent, dans le même élan, un plein régime de cocktails chounets à vouloir flirter des plats vivaces, très «style in the city». Ici pas de chichis, mais en vérité de la Grâce; cette benediction franchement plaisante à se laisser séduire.
Si certains s’agacent déjà du succès du lieu, (bah tant pis, hein) Elfi Fabritius en proprio assermentée, aguerrie, compétente, accréditée, expérimentée… Je continue ? et son associé Julien Lopez, directeur-trublion du 36 Boulevard Notre Dame à Marseille (VIe), choient Marie, barmaid over qualifiée au CV fourni – faut passer et boire beaucoup pour le lui réclamer. Ils réussissent « groupir » un nouveau coup de force et installent à eux trois plusieurs cocktails à la carte qui sentent bieng bon la Méditerranée, leur terrain de jeu favori.
Dans la foulée d’un plat au garde-à-vous du bon goût nomade signé Eima, le CopperBay prouve, l’instant d’un grand moment, que certains seraient bien inspirés de s’infuser à leur côté. Le quartier Saint-Victor trouve déjà à y percher ses langues bien pendues, à y tremper ses lèvres à quelques breuvages inspirants, tout en y léchant ses doigts de taquine-papilles futées et de gourmandises de comptoir.
Là où on ne l’attendait pas, le frérot (toujours dans la gourmandise) s’exotise et s’amourache du Liban et son cocktail « Ayweh Bayda » (Saké, pisco, verjus, infusion de fleurs d’oranger, sirop de jasmin fait maison) ; d’un espagnol « Pan Con Tomate » en mode Eurovision « ten points ! » (Shochu d’orge 3S, tomates et melon jaune, verjus, balsamique blanc au cédrat) ; d’un « Makrout » marocain, ghrebinou à souhaits (Bourbon à la datte, miel de jujubier, Moroccan bitters) ou encore d’une « Tapenade » cocktail fat washed à la tapenade – bluffant ! – (Gin, Noilly Prat Ambré, saumure de câpres).
On vous rassure il y a d’autres propositions à l’instar du « Rosé Pamp » en hommage à la « Côte » bleue (D’azur), le « Mezze » pour la Grèce profonde, le « Tiramisu » en estime pour nos cousins ultramontains ou encore le « Pastel de Nata ». Si vous n’aimez pas le Porto, dehors !
Le CopperBay, qui n’est pas né de la dernière pluie, dévoile des mixologies et une cuisine fine intimement liés. Que ce soit dans la seconde capitale de France (Marseille) ou à Paris, le bar à cocktails va encore plus loin dans son appétit de créativité. Le nouveau menu estival met en sunshine la cuisine du bassin méditerranéen et donne naissance à huit cocktails créations à déguster sans modérations, des drinks exclusifs inspirés de recettes gastronomiques. En vraie signature, CopperBay a fait une entrée remarquée et remarquable dans le classement des World 50 Best Bars en 2017. Depuis 2019 et pour la troisième année consécutive, celui du Nord (Paris) est classé dans le top 100 du Top500bars.com. La grosse reconnaissance du XXIe siècle !
« CopperBay », 36 Boulevard Notre Dame à Marseille (VIe). Ouvert du mardi au samedi de 18h à 2h. Plus de renseignements ici. Pour le frérot en vadrouille: CopperBay Paris, 5 Rue Bouchardon (Paris Xe)