Un think tank français a publié une étude mettant à mal la stratégie de confinement mise en place par le gouvernement en 2020. [Explication]
D’après la conclusion d’une étude rendue par le think tank libéral GenerationLibre, un « observatoire des libertés confinées » présidé par le philosophe et essayiste non – libéral Gaspard Koenig, le résultat est mauvais. Une expertise qui met les pieds dans le plat au sujet de la politique menée par le gouvernement durant la première vague épidémique du covid, mais surtout au sujet du premier confinement en France. Selon les calculs de l’observatoire français 500 000 années de vies ont été sauvées grâce aux mesures de confinement quand 1 200 000 heures ont été perdues ; la conséquence de l’appauvrissement de la population causé par ces mesures.
L’étude menée et détaillée par Le Figaro est bien sûr contestable mais elle se défend, et établirait que 100 000 morts directs ont été évités par l’immobilisation du pays. Des mesures sanitaires qui ont donc eu des effets positifs directs et presque immédiats mais qui, indirectement, vont se payer cher, notamment dans le champ social. Si le dicton affirme que « le travail, c’est la santé », il est toutefois difficile de le contredire. Le travail, la couverture santé, la qualité de vie influencent l’espérance de vie. Les pays les plus riches sont grosso modo les pays où l’on vit le plus longtemps. En bloquant l’économie et en condamnant une partie des emplois, Macron et sa bande ont allumé une bombe à retardement avec des vagues d’explosions successives désormais inévitables.
Selon l’étude, 5 millions de personnes auraient connu une perte de revenu depuis le premier confinement et 1 million aurait basculé dans la pauvreté ; autant d’éléments qui poussent GénérationLibre à chiffrer à 1 200 000 années de vie perdues. Un chiffrage complexe, certes, mais qui témoigne d’une tendance lourde sur laquelle le tissu associatif social ne cesse de communiquer. Ainsi les 10 millions de pauvres recensés par le Secours Catholique ne seraient pas attribués à la crise sanitaire, mais à l’épidémie mal gérée du covid qui n’aura fait qu’accentuer la situation des citoyens les plus précaires, et pousser des centaines de milliers de Français dans la pauvreté.
Evidemment, cette étude devraient s’attirer les foudres des détracteurs des théories ultra-libérales, des défenseurs des politiques gouvernementales et autres donneurs de leçons. Il n’empêche que cette étude a le mérite de commencer à chiffrer le désastre de ce confinement ; un désastre économique et social, mais aussi psychologique, qui risque vraiment d’engendrer une crise économique sans précédent pour de nombreuses années, touchant de plein fouet une génération d’étudiants et de jeunes travailleurs qui ne demandent qu’à vivre, tout simplement.
Une question reste entière : pourquoi tant d’Etats ont confiné leur pays ? Par Peur ou à cause d’une panique sanitaire ? Autant d’éléments qui peuvent être évoqués et qui possiblement s’imbriquent les uns dans les autres. Une chose est sûre, cette étude signée GenerationLibre n’est qu’une première vue d’ensemble. La réalité de la décennie à venir peut s’avérer pire encore. Avec le confinement et les restrictions de liberté en général, comme éléments d’accélération des tendances, la France n’est pas au bout de ses peines.