Assadollah Assadi, diplomate iranien, a été condamné le 4 février 2021 à 20 ans de réclusion criminelle par la justice Belge pour sa participation à un attentat à la bombe le 30 juin 2018 à Villepinte.
Depuis leur accession au pouvoir après la révolution de février 1979 et le renversement du Chah d’Iran, les mollahs n’ont eu de cesse d’imposer leur vision islamique radicale du monde par la terreur, à l’intérieur de leurs frontières comme à l’extérieur. Les opposants au régime théocratique ont toujours clamé haut et fort ce qu’ils considéraient comme un fait établi, mais les chancelleries occidentales ont préféré se fier à la propagande d’un Etat terroriste plusieurs fois coupable qu’aux discours de paix d’une opposition démocratique cherchant ses repères hors de ses frontières.
Force est de constater que depuis 1981 et la fondation du Conseil National de la Résistance Iranienne, une coalition des groupes d’opposition regroupant toutes les minorités et toutes les confessions, le rapport de force a bien évolué. Rappelons-nous qu’il y a quinze ans à peine, les autorités occidentales inscrivaient les résistants aux mollahs sur les listes terroristes. Aujourd’hui, c’est un diplomate iranien que l’on met en cellule pour 20 ans. Mais combien de temps aura-t-il fallu attendre, combien de procès aura-t-il fallu mener et combien de vies se sont perdues dans ce combat pour qu’enfin les gouvernements et les palais de justice entendent raison ?
Quoiqu’il en soit, ce 4 février 2021 sonne comme une victoire. Car la condamnation d’Assadi n’est pas seulement celle d’un terroriste en goguette agissant de son propre chef ou menant sa propre guerre sainte. Elle est celle d’un appareil d’Etat, impliquant jusqu’aux plus hautes strates du pouvoir Iranien. Cette fois, les preuves sont irréfutables et les chancelleries Européennes sont bien forcées d’admettre que les Moudjahidines du peuple avaient raison depuis le début, comme lorsqu’ils avaient dévoilé les plans des mollahs sur le nucléaire et renseigné la communauté internationale bien avant que celle-ci ne s’aperçoive des velléités guerrières de la théocratie ou comme lorsqu’ils avaient relaté le massacre de l’été 1988 né d’une fatwa de Rouhollah Khomeiny, le fondateurs du régime islamiste, et dévoilé à la face du monde il y a seulement 2 ans. L’Union Européenne et de nombreux chefs d’Etats de la vieille Europe se sont toujours montrés complaisants avec l’état terroriste, préférant les accords commerciaux aux désaccords sur les droits humains.