Plus de 200 manifestations contre la réforme des retraites sont prévues mardi à travers la France. Forts du succès de leur première journée d’action, le 19 janvier, les huit principaux syndicats ont appelé « à se mobiliser encore plus massivement ». Suivez l’actualité à Paris et Marseille.

Ce fil info est désormais terminé. Merci d’avoir été nombreux à nous suivre.
19h23 : La CGT inscrit le mouvement dans le temps, quitte à le durcir
La CGT a répété sa volonté de poursuivre sa mobilisation dans les raffineries les 6, 7 et 8 février, contre le projet de réforme des retraites. Concrètement, cela pourrait passer par « un arrêt » de certains sites, alors que les vacances scolaires auront juste commencé, a indiqué Eric Sellini, coordinateur pour TotalEnergies. « Le moment crucial, ce sera la semaine prochaine », nous a-t-il déclaré depuis le cortège parisien. Plusieurs fédérations de la CGT, comme dans l’énergie ou la chimie (raffineries), ont déjà affirmé leur volonté d‘inscrire le mouvement dans le temps, quitte à le durcir.
18h59 : Quelles suites à donner à cette deuxième journée de mobilisation ?
2,8 millions de manifestants partout en France ce mardi, selon la CGT, et après ? Une réunion intersyndicale se tient en ce moment même au siège de Force ouvrière, dans le XIVe arrondissement de Paris. Ils livreront le détail de la suite dans la soirée.
18h44 : 87.000 manifestants à Paris, selon la Préfecture de police
Quelque 87.000 personnes ont manifesté à Paris, selon la Préfecture de police de Paris.
18h28 : Arrivée de renforts mobiles pour les policiers
Des policiers à moto, équipés pour l’occasion, sont venus prêter main forte à leurs collègues déjà sur place. Ils ont été aperçus par notre journaliste dans le quartier Vavin.
18h20 : 18 personnes interpelées à Paris
La Préfecture de police annonce que 18 personnes ont été interpelées à Paris dans le cadre de la manifestation contre la réforme des retraites.
17h52 : «Faites du bruit pour les femmes !»
Proclamé au micro d’un camion syndical, l’argument selon lequel les travailleuses vont être particulièrement lésées par la réforme des retraites fait mouche et déclenche un torrent d’applaudissements. Entendue plusieurs fois dans le cortège parisien, raconte notre journaliste, cette idée est brandie par les manifestants, qui soulignent les difficultés professionnelles auxquelles sont confrontées les femmes. Un point sur lequel l’exécutif a visiblement du mal à convaincre les sceptiques.
17h46 : Des affrontements avec la police sur la place Vauban
La fumée des gaz lacrymogènes domine la foule sur la place Vauban, à l’arrivée du cortège parisien. L’ambiance se tend et des affrontements ont lieu entre certains manifestants et la police.
17h38 : La CGT n’exclut pas des «arrêts» dans les raffineries la semaine prochaine
La CGT a réitéré mardi sa volonté de poursuivre sa mobilisation dans les raffineries les 6, 7 et 8 février, contre le projet de réforme des retraites, ce qui pourrait passer par «un arrêt» de certains sites, alors que les vacances scolaires auront juste commencé, a indiqué Eric Sellini, coordinateur pour TotalEnergies.
«Le moment crucial, ce sera la semaine prochaine», assure Eric Sellini, que nous avons interrogé dans le cortège parisien de la deuxième manifestation nationale interprofessionnelle contre la réforme des retraites.
17h18 : Le cortège parisien arrive place Vauban, dans une atmosphère enfumée par des relents de gaz
De nouvelles tensions ont été constatées par notre journaliste sur place, Julien Beuvray-Morand, au niveau du ministère de l’Outre-mer. Gaz, invectives, puis ça repart.
17h08 : Mobilisation spectaculaire à Marseille contre la réforme des retraites
Les manifestations contre la réforme des retraites mardi ont rassemblé autant, voire davantage de monde que celles du 19 janvier, selon les chiffres des autorités. La jauge monte presque partout, dans les grandes villes comme dans les petites. La hausse est particulièrement frappante à Marseille, où la préfecture a compté 40.000 manifestants, contre 26.000 le 19 janvier. Un tel niveau de mobilisation n’avait pas été observé dans la cité phocéenne depuis près de vingt ans.
17h00 : Une marée orange, pointe Laurent Berger
Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, qualifie le cortège parisien de «marée orange», aux couleurs de la CFDT.
Deuxième mobilisation et une affluence en nette hausse partout en France. Et du orange, beaucoup de orange #cfdt !! 👏👏#64ansCestNon #ReformesDesRetraites pic.twitter.com/9P1PAaKNxi
— Laurent Berger (@CfdtBerger) January 31, 2023
16h45 : En tête du cortège parisien, boulevard des Invalides, l’ambiance chauffe
«Flics, violeurs, assassins» ; «ACAB» (All cops are Bastards) ; «Suicidez-vous» : en tête du cortège, loin devant les syndicats, l’ambiance est clairement différente. Lors de brefs moments de tension, les forces de l’ordre ont utilisé du gaz lacrymogène. Sur le chemin du cortège, on croise ici un petit feu de poubelle éteint, là des slogans anticapitalistes ou anarchistes. De nombreux individus habillés en noir huent vigoureusement les forces de l’ordre, qui suivent désormais la tête.
16h27 : «1 330 lycées ont participé aux actions», selon le ministère de l’éducation
Selon le ministère de l’éducation, la situation en cette journée de mobilisation contre la réforme des retraites, est « globalement très calme dans les lycées et dans les académies ». La rue de grenelle a recensé 17 rassemblements, 11 blocages de lycées et quatre tentatives de blocage. Au total, toujours selon le ministère, 1 330 lycées ont participé à ces actions, sans qu’ « aucune violence » n’ait été constatée. Des chiffres à mettre en regard avec les quelques 4 500 lycées publics et sous contrat de France.
16h21 : À Paris, des premières tensions font jour en tête du cortège
Des tensions ont éclaté en tête du cortège parisien, sur le boulevard Montparnasse. Du gaz lacrymogène et des grenades de désencerclement «explosent de partout», témoigne Julien Beuvray-Morand notre journaliste sur place.
16h14 : Des policiers protègent La Rotonde, le restaurant préféré d’Emmanuel Macron
Il y a encore quelques jours, le chef de l’État y invitait son homologue allemand pour un tête-à-tête privilégié. Ce mardi, des policiers protègent La Rotonde, situé dans le (XVe) à Paris, alors que le cortège de la manifestation s’en approche.
16:08 : 500.000 manifestants à Paris selon la CGT
15h55 : 40 000 manifestants à Marseille
Selon les autorités, 40 000 personnes ont défilé à Marseille, contre 26 000 d’après la même source, le 19 janvier. La CGT quant à elle fait état de la présence de 205 000 manifestants dans la cité phocéenne.
15h46 : À Paris, la police ouvre la marche qui se déroule dans le calme
Pas moins de 4 000 policiers ont été mobilisés pour encadrer la manifestation parisienne. Notre journaliste sur place relate une situation calme pour l’instant. Les forces de l’ordre précède les cortèges. Plus loin dans la manifestation, des opposants à la réforme vêtus de noir et de cagoules allument des fumigènes sans incident majeur, pour le moment.
15h38 : Macron : cette reforme n’est pas celle dont il rêvait
Il était en Espagne entouré d’une partie de son gouvernement lors de la première journée de mobilisation. Cette fois, le président de la République se trouve à Paris, à quelques encablures seulement de la vaste manifestation contre son projet de réforme retraites.
Alors qu’il voulait moderniser l’usine à gaz, le voilà contraint de la rafistoler. Cette réforme n’est pas celle dont rêvait Emmanuel Macron. Au départ, une ambition, inscrite dès 2016 en couverture de son livre-programme : Révolution. Autrement dit, revoir totalement le fonctionnement du système.
À l’arrivée, pourtant, voilà le chef de l’État converti à la plus classique des réponses : le paramétrique. Comme tous ses prédécesseurs, François Hollande compris. Les oppositions syndicales et politiques ont eu raison de sa volonté disruptive, le laissant seul face à tout ce qu’il se faisait fort d’éviter: les grands-messes sociales, les jeux des partis, les «frondeurs», et peut-être même l’usage honni de l’article 49.3.
15h30 : «La majorité sera unie», assure Borne aux députés macronistes
«La majorité sera unie» sur la réforme contestée des retraites, a assuré mardi Elisabeth Borne devant les députés macronistes, au moment où s’élançait la manifestation parisienne contre ce projet qui suscite des critiques jusque chez certains élus du camp présidentiel.
«Avec cette réforme, on se bat pour sauver le système par répartition. On se bat pour notre modèle social. Alors, je ne doute pas une seconde que la majorité sera unie. Elle a toujours fait bloc derrière le président de la République et son projet», a déclaré la Première ministre, selon un participant à l’intergroupe de la majorité, qui réunit les députés du parti présidentiel Renaissance et des formations alliées Horizons et MoDem.
15h20 : Drôles de pancartes dans le cortège parisien
«Les dentiers de l’amer», «Elisabeth, t’as dépassé les Bornes»… Dans le cortège parisien, les manifestants redoublent d’inventivité sur leurs pancartes. De nombreuses caricatures du chef de l’Etat sont brandies, aux côtés de drapeaux syndicaux et de jeux de mots comme «Nous ne battrons pas en retraite».
15h09 : Débuts houleux en perspective à l’Assemblée nationale
Les députés auront-ils le temps de voter, d’ici à mercredi soir 20 heures – délai législatif prévu avant la discussion en séance publique – les amendements relatifs à l’article 7 du texte, qui prévoit le report de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans ? « À ce rythme, c’est presque mission impossible », glissait un député Renaissance, qui craint un nouveau « tsunami » d’amendements après le passage en commission des Affaires sociales.
Les 7 041 amendements étudiés ne concernent en effet que les travaux en commission ; les députés peuvent en déposer d’autres ultérieurement : en 2020, lors de la précédente réforme des retraites, avortée, 40 572 amendements avaient été déposés en séance, après les quelque 21 669 amendements partiellement étudiés en commission.
14h53 : «Le mouvement s’enracine et se renforce», défend François Hommeril de la CFE-CGC
En tête du cortège parisien, le président de la CFE-CGC, syndicat des cadres, se félicite du nombre de manifestants partout en France. Selon lui, il est légèrement supérieur à celui du 19 janvier.
#RéformeDesRetraites « On est ici aujourd’hui comme partout en France au moins aussi nombreux, voire un peu plus que le 19 janvier et c’est une très bonne chose. Le mouvement s’enracine et se renforce. »
— CFE-CGC (@CFECGC) January 31, 2023
François Hommeril, président de la CFE-CGC@fhommeril pic.twitter.com/i0W2CBGSLT
14h47 : «Le travail c’est important, mais la retraite aussi», estime une gréviste
Fonctionnaire en disponibilité, Déborah manifeste avant tout pour «les autres», nous confie-t-elle, et notamment pour son père, agriculteur. «Peu importe l’argent, le travail c’est important, mais la retraite aussi», juge la jeune femme.
Elle estime que le mouvement social a une «fenêtre de tir» pour l’emporter face au gouvernement, en faisant pression sur les députés et sénateurs pour qu’ils renoncent à soutenir le texte. La fonctionnaire se dit prête à se mobiliser encore et encore, jusqu’au retrait du texte, «pour tous ceux qui font un métier pénible» et ne peuvent pas se rendre dans la rue.
14h38 : Les élues de la France Insoumise mobilisées en tête de cortège
«On les fera reculer parce que ce sont nos vies qui sont en jeu ! On les bloquera !» Les élues de la Nupes scandent leur opposition à la réforme en tête du cortège parisien. Elles prennent successivement la parole au micro, rapporte Julien Beuvray-Morand, notre journaliste sur place.
Une foule dense déborde déjà sur le bvd des Gobelins, où la tête de cortège va s’élancer d’une minute à l’autre direction Montparnasse. #manifestation31janvier pic.twitter.com/Z8Il3VoUSX
— Elisabeth Pierson (@zazpierson) January 31, 2023
14h31 : Des manifestantes parisiennes peu optimistes sur la suite du mouvement
«À chaque fois qu’il y a une réorganisation, on nous dit qu’il va falloir supprimer deux postes, trois postes. Alors on se regarde entre nous et on se dit : ah bah toi tu pars à la retraite, ça fait un poste. Mais avec cette réforme, on ne sait pas ce que ça va donner.» Croisées dans le cortège parisien, Patricia et Chantal sont toutes les deux postières. Les deux quadra estiment « injuste » le projet du gouvernement, et s’inquiètent en particulier des effets sur les femmes, aux carrières hachées.
Ces syndicalistes CFTC sont remontées contre la communication du gouvernement, qui «ne sait pas écouter» : «c’est dégueulasse parce qu’on a voté Macron contre le RN, et maintenant on nous dit que c’est comme si on avait voté pour la réforme des retraites», se plaint Chantal. Les salariées ne sont pas optimistes sur la suite du mouvement, s’attendant à ce que l’exécutif fasse la sourde oreille.
14h24 : La manifestation s’élance à Paris
Dans la capitale, le cortège vient de s’élancer de la Place d’Italie dans le XIIIe arrondissement pour rejoindre les Invalides, dans le VIIe arrondissement. Les manifestants emprunteront le boulevard Port-Royal, en passant par l’avenue des Gobelins. Ils poursuivront ensuite sur le boulevard du Montparnasse avant d’emprunter celui des Invalides. La manifestation devrait s’achever vers 19 heures à la place Vauban.
14h19 : «L’exécutif a perdu la bataille idéologique», se félicite Philippe Martinez de la CGT
Pour Philippe Martinez, la mobilisation sera puissante ce mardi, et même plus encore que le 19 janvier. «Les élus de la République doivent écouter le peuple», a lancé le chef de file de la CGT, disant s’attendre à un succès de la mobilisation du jour.
«L’exécutif a perdu la bataille idéologique», a continué le syndicaliste, dénonçant le mépris du gouvernement ressentie derrière l’expression de «bordélisation» du pays. Son organisation, au sein de l’intersyndicale, reste déterminée : «il faut trouver toutes les formes qui permettront au plus grand nombre de se mobiliser», y compris pourquoi pas avec des manifestations le week-end, a-t-il estimé.
13h29 : Le cortège Marseillais arrive à la Porte d’Aix sans heurts
Alors que la tété du défilé rejoint la Porte de Aix depuis environ dix minutes, la marche des grévistes se poursuit sur le Boulevard des Dames, rue de la République, place de la Joliette et devant le Major jusqu’au Quai du Port . Il est actuellement impossible d’estimer le nombre de participants. Il est toutefois certain que des dizaines de milliers de personnes ont participé à cette manifestation contre la reforme des retraites voulue par le gouvernement.
13h16 : «Plus de monde» dans la rue que le 19 janvier, selon Laurent Berger de la CFDT
Alignés en tête de cortège, à Paris, les leaders syndicaux s’enthousiasment d’un important nombre de manifestants ce mardi. Laurent Berger de la CFDT estime qu’il y a «encore plus de monde» dans la rue qu’il y a dix jours, lors du premier jour de mobilisation contre la réforme des retraites. C’est, selon lui, «un vrai signal envoyé au gouvernement».
13h13 : 205.000 manifestants à Marseille selon la CGT
La CGT annonce 205.000 manifestants à Marseille, où la manifestation est toujours en cours. C’est 60.000 de plus que son estimation pour la mobilisation du 19 janvier dernier.
13h10 : Pétards, fumigènes et florilège de pancartes protestataires à Marseille
«Ma pancarte est pourrie, ta réforme aussi», «Marre de simuler, je veux jouir de ma retraite» : à Marseille, les manifestants ont encore fait preuve d’imagination sur leurs pancartes, alors que le cortège s’épaissit à la mi-journée.
12h54 : Les Marseillais, encore plus mobilisés que le 19 janvier
La seconde marche contre la réforme des retraites semble être un succès à Marseille. Des dizaines de milliers de manifestants venus des environs de la deuxième ville de France comme Aix, Martigues, Istres ou encore Port Bouc ont pris d’assaut les trottoirs. Pour donner un ordre de grandeur, la tête du cortège passe devant l’esplanade de la Major, tandis que la queue du cortège se trouve encore sur les quais du Vieux-Port.
Malgré quelques pétards et de la fumée allumée, l’ambiance est plutôt calme. Des chansons révolutionnaires sont chantés pour animer le défilé qui a débuté depuis une heure.
12h43 : Référendum sur les retraites : la motion RN seule soumise au vote de l’Assemblée, la Nupes fulmine
La demande d’un référendum sur les retraites a peu de chances d’être adoptée, seule la motion du RN allant être soumise au vote de l’Assemblée, ce qui provoque l’ire de la gauche. À l’initiative des communistes, les élus de gauche avaient déposé leur «motion référendaire» le 23 janvier, et le RN le jour suivant.
S’appuyant sur le règlement de l’Assemblée, les députés de la Nupes affirmaient qu’elle seule pouvait être mise au vote, le 6 février, premier jour des débats dans l’hémicycle sur le projet très controversé de réforme des retraites. Mais la conférence des présidents de l’Assemblée a décidé d’un tirage au sort, d’où le groupe RN emmené par Marine Le Pen est sorti gagnant, a-t-on appris de sources parlementaires.
Il y a des règles. Elles ont été appliquées. C’est donc notre motion référendaire qui sera débattue lundi prochain pour que la réforme des retraites puisse être soumise à référendum. pic.twitter.com/97OovwkfIg
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) January 31, 2023
12h33 : La mobilisation durera «le temps qu’il faudra», annonce Laurent Escure
«Il y a une bataille qui se joue autour de la réforme des retraites, c’est celle de la meilleure redistribution des richesses que les salariés produisent». À quelques heures du depart de la manifestation parisienne, près de la place d’Italie, le patron de l’Unsa martèle la détermination de l’intersyndicale à poursuivre, unie, le mouvement social.
La mobilisation durera «le temps qu’il faudra», prévient Laurent Escure, entouré d’une foule de journalistes. Et les syndicats resteront ensemble pour faire plier l’exécutif, durant un mois de février qui s’annonce chargé en manifestations, et crucial pour le succès – ou non – de l’opposition à la réforme des retraites.
12h07 : Le cortège parisien va s’élancer à 14 heures, la circulation risque «d’être fortement perturbée»
Dans la capitale, le cortège s’élancera à 14 heures de la Place d’Italie dans le XIIIe arrondissement pour rejoindre les Invalides, dans le VIIe arrondissement. Les manifestants emprunteront le boulevard Port-Royal, en passant par l’avenue des Gobelins. Ils poursuivront ensuite sur le boulevard du Montparnasse avant d’emprunter celui des Invalides. La manifestation devrait s’achever vers 19 heures à la place Vauban.
«La circulation routière risque d’être fortement perturbée dans les Ve, VIe, VIIe, XIIIe, XIVe et XVe arrondissements de Paris», prévient la préfecture de police. Pour les hôpitaux Cochin et Necker, situés dans le périmètre impacté, ils seront toujours accessibles grâce «à des couloirs protégés». Afin de fluidifier le trafic routier, la préfecture recommande aux automobilistes «de contourner très largement le secteur pendant toute la durée de l’événement».
11h48 : Appel à la grève les 6, 7 et 8 février chez EDF
Selon Fabrice Coudour, secrétaire national à la FNME-CGT (Fédération nationale des Mines et de l’Energie-CGT), un nouvel appel à la grève a été lancé pour les 6, 7 et 8 février chez EDF et les autres entreprises des industries électriques et gazières en France.
11h44 : 55% de grévistes chez les professeurs de collège et lycée, selon le SNES-FSU
Le premier syndicat des enseignements de second degré, SNES-FSU, a fait savoir dans un communiqué que 55% des professeurs de collège et lycée sont en grève ce mardi. « Pour la deuxième fois en 10 jours, la grève est majoritaire dans le second degré », fait savoir le syndicat.
11h41 : Plus de 860.000 signatures pour la pétition contre la réforme des retraites
Lancée le 11 janvier dernier, au lendemain de la présentation de la réforme des retraites par le gouvernement, la pétition intersyndicale contre le projet de l’exécutif rassemble plus de 860.000 signatures sur le site Change.org. Un niveau qui continue encore de monter, mais beaucoup plus lentement qu’à son lancement. Elle avait réuni plus de 100.000 soutiens en moins de deux jours et plus de 500.000 en une semaine.
11h34 : Forte mobilisation contre la réforme des retraites à Marseille
À Marseille, la mobilisation contre la réforme des retraites devrait encore être très forte ce mardi, sous l’appel de toutes les organisations syndicales. Contrairement au 19 janvier où les manifestants empruntaient le parcours du Cours Lieutaud, le parcours de ce second rassemblement unitaire change. Au départ du Vieux-Port, les manifestants prennent la direction du Mucem en direction de La Joliette. Le cortège longera ensuite le Boulevard des Dames jusqu’à la Porte d’Aix, qui sera la fin du parcours.
11h26 : À Marseille, les manifestants sous un ciel azur
Dans la cité phocéenne, les manifestants continuent de se réunir sur le Vieux-Port où doit s’élancer le cortège intersyndical. «Du vieux port à la mairie centrale, c’est rouge de monde», commente un internaute Marseillais sur Twitter. Présent sur place, le chef de file des Insoumis et ancien député des Bouches-du-Rhône Jean-Luc Mélenchon a notamment déclaré : «Macron est certain de perdre.»
Du vieux port à la mairie centrale, c’est rouge de monde. #Marseille #manifestation31janvier #Greve31janvier pic.twitter.com/kQNYWv5KkR
— 🍉Imran🐢 (@deerane13) January 31, 2023
11h21 : En commission, les débats sur la réforme des retraites s’enveniment déjà
Depuis lundi, la réforme des retraites est examinée en commission des affaires sociales. Les discussions, qui vont durer jusqu’à mercredi, sont déjà houleuses. Élus macronistes et oppositions s’observent, se tournent autour, cherchent à marquer leur territoire. «Nous avons évidemment très envie de travailler», glisse d’emblée Sylvain Maillard, vice-président du groupe Renaissance. Avant de viser les groupes de la Nupes: «Force est de constater qu’avec ces milliers d’amendements déposés, ce travail va être extrêmement compliqué, voire impossible à tenir.» Engagés dans un long tunnel de près de 7000 amendements – dont 6000 déposés par la Nupes -, les députés oscillent entre coups de gueule et apathie.
11h02 : À Marseille, Mélenchon exalte le combat du «peuple» face «à la caste»
La nouvelle mobilisation dans les rues contre la réforme des retraites représente un combat du «peuple» français «face à la caste et à son gouvernement», a affirmé mardi le leader de la France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon à Marseille.
«Ce jour n’est pas un jour ordinaire. C’est le jour du plein soleil du peuple. Il défend son droit à une existence humaine face à la caste et à son gouvernement», a-t-il écrit sur Twitter, alors que des centaines de milliers de Français devaient défiler dans les rues contre la réforme-phare du président Emmanuel Macron. Jean-Luc Mélenchon se joindra à la manifestation à Marseille, et plusieurs dirigeants de la gauche ont également prévu de participer aux défilés.
Ce jour n’est pas un jour ordinaire.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) January 31, 2023
C’est le jour du plein soleil du peuple. Il défend son droit à une existence humaine face à la caste et à son gouvernement. #greve31janvier
10h38 : La manifestation se prépare à Marseille
À Marseille, la manifestation se prépare. Des petards éclatent et des sirènes sifflent ici et là. «Quelques centaines de manifestants, principalement cégétistes, sont déjà rassemblés au Vieux-Port», relate un de nos confrères sur place. Le bas de la Canebière était bondé de monde, entre l’ombrière et la rue de la République, où les grévistes sont présents, la foule était un peu moins dense, jusqu’au niveau de l’Hotel de Ville, où le défilé devrait commencer. Certains agite des drapeaux, tandis que d’autres immortalisent l’instant en prenant des photos.
10h15 : Mobilisation de 11.000 policiers et gendarmes
Onze mille policiers et gendarmes sont mobilisés ce mardi partout en France, dont 4000 à Paris, pour encadrer les manifestations contre la réforme des retraites, a annoncé lundi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
«C’est 1000 policiers et gendarmes supplémentaires» par rapport à la journée de manifestations du 19 janvier, a précisé le ministre, exprimant le vœu que les protestations se déroulent «dans les mêmes conditions sans incident grave» que la précédente mobilisation. «Je serai très vigilant à ce qu’on n’ait pas des mobilisations qui dérapent», a d’ailleurs déclaré le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger lundi sur France 2.
10h00 : À Marseille, le lycée Montgrand bloqué
Plusieurs lycées de Marseille sont bloqués alors que les grévistes commencent à se rassembler sur le Vieux Port pour une seconde manifestation contre la réforme des retraites. C’est le cas, par exemple, du lycée Montgrand (VIe) proche de la Préfecture. Des cartons et des barrières bloquent l’entrée principale de l’établissement scolaire, dans lequel un groupe de lycéens ont réussi à pénétrer ce matin, selon un communiqué.
« La plupart des profs sont en grève et participent à la manif, souligne l’un d’entre eux. On va rejoindre des lycéens de Saint-Charles, Thiers, Marie-Curie et Victor-Hugo aux réformés pour ensuite rejoindre le cortège ». « La plupart des enseignants sont en grève et participent à des manifestations, l’un d’eux se vantant. Nous allons rejoindre les réformes avec les lycéens de Saint-Charles, Thiers, Marie Curie et Victor Hugo, puis rejoindre la marche », selon une source de La Provence.
9h48 : Blocus au lycée Saint Charles à Marseille
Un peu plus d’une trentaine d’étudiants se sont réunis devant le Lycée Saint Charles ce matin, dans le 1er arrondissement de Marseille, rapporte nos confrères du journal La Provence. En soutien aux mobilisations contre la réforme des retraites, l’objectif du blocus est d’afficher leur solidarité avec les aînés et dénoncer une situation sociale « injuste » et « anti-démocratique« . Certains lycéens étaient présents dès 6h30 du matin pour installer une longue banderole et accueillir les étudiants au mégaphone.
Mais si la police a rapidement dispersé le blocus, cette réunion reste l’occasion de porter d’autres revendications : décrit comme étant leur seul moyen d’expression, cette action souligne notamment les mauvaises conditions de dialogue dans les lycées.
9h27 : « Si le gouvernement ne change pas, il y aura des suites », met en garde Philippe Martinez
« Si le gouvernement ne change pas, ce soir, il y aura des suites », a fait savoir le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez sur l’antenne de BFMTV/RMC, alors que l’intersyndicale se rassemblera ce mardi dès 18h, à l’issue de la journée de mobilisation.
De prochaines actions « se discutent en ce moment dans les assemblées générales », a-t-il poursuivi. « Le ton employé par la Première ministre et le président de la République, même quelques-uns de ses ministres, est plutôt dans la provocation. Ça ne risque pas de calmer le jeu », a mis en garde Philippe Martinez.
9h24 : L’exécutif « ne connaît pas le travail », selon Philippe Martinez
« Je le redis : 64 ans, ce n’est pas possible. Même ceux, et surtout celles, qui vont partir avant 64 ans vont travailler plus longtemps. Quand vous avez des métiers pénibles, ce n’est pas possible de continuer », a rappelé le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, sur BFMTV/RMC.
Retraites: Philippe Martinez estime que l’exécutif « ne connaît pas le travail » pic.twitter.com/oHXo38tXzM
— BFMTV (@BFMTV) January 31, 2023
Selon lui, l’exécutif ne « connaît pas le travail » : « La preuve ! Ils n’ont qu’à traverser, voir dans le textile, aller dans un abattoir, ou dans l’industrie agro-alimentaire, ils verront ce que c’est que le travail », a-t-il lancé.
9h14 : « Il se joue deux ans de vie pour des millions de salariés », selon Alexis Corbière
Sur le plateau de France Info, le député LFI de la Seine-Saint-Denis a Alexis Corbière a estimé qu' »il se joue deux ans de vie pour des millions de salariés, deux ans de vie supplémentaires à la retraite, ce troisième temps de la vie important et mérité. »
« Il n’y a aucune raison de se les faire voler », a-t-il ajouté.
8h46 : « On ne peut pas durablement gouverner contre son peuple », estime Clémentine Autain
Clémentine Autain « espère que la journée va rassembler plus de personnes, que la mobilisation sera plus grande que la dernière fois », sur le plateau de LCI ce mardi. « Le gouvernement ferait bien d’entendre de toute façon, quelle que soit la mobilisation, le rejet des Français de ce report de l’âge à 64 ans. On ne peut pas durablement gouverner contre son peuple », a souligné la députée LFI de Seine-Saint-Denis.
8h41 : « Au moins autant, voire plus » de manifestants que le 19 janvier, prévoit Philippe Martinez (CGT)
« On espère au moins autant » de manifestants que le 19 janvier, « voire plus », a affirmé le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, ce mardi sur BFMTV/RMC.
Manifestations contre la réforme des retraites: « Nous espérons être au moins autant voire plus que le 19 janvier », affirme Philippe Martinez pic.twitter.com/Gh88da3YD3
— BFMTV (@BFMTV) January 31, 2023
« Tous les indicateurs montrent que, par exemple sur le nombre de bus commandés pour aller aux différents lieux de manifestations, on est largement au-dessus » de la précédente journée de mobilisation, a-t-il ajouté.
8h37 : Une réforme « injuste » pour Aurélien Pradié
« Cette réforme est injuste car elle pénalise ceux qui ont commencé à travailler tôt », a expliqué Aurélien Pradié, secrétaire général LR et député du Lot, sur Europe 1 ce mardi.
.@AurelienPradie sur la réforme : « Cette réforme est injuste car elle pénalise ceux qui ont commencé à travailler tôt, si Emmanuel Macron veut engager le bras de fer, je peux lui faire un pari, il le perdra parce que qu’on ne gagne jamais contre les Français » #Europe1 pic.twitter.com/oZUaDRUkW0
— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) January 31, 2023
« Si Emmanuel Macron veut engager le bras de fer, je peux lui faire un pari, il le perdra parce que qu’on ne gagne jamais contre les Français », a-t-il poursuivi.
8h31 : Fabien Roussel pointe l' »irresponsabilité » du gouvernement
« Je considère qu’Emmanuel Macron et son gouvernement sont irresponsables. Ils sous-estiment la détermination des Français qui rejettent de plus en plus cette réforme », a affirmé Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste et député du Nord sur Public Sénat ce mardi, précisant être dans la rue « avec les Français, mobilisés » cet après-midi.
Retraites : « Je considère que @EmmanuelMacron et son gouvernement sont irresponsables. Ils sous-estiment la détermination des Français qui rejettent de plus en plus cette réforme », pointe @Fabien_Roussel « Ils prennent le risque de fracturer durement notre pays » #BCVO pic.twitter.com/6UqBZ8Dufj
— Public Sénat (@publicsenat) January 31, 2023
L’exécutif prend « le risque de fracturer durement notre pays », a-t-il poursuivi.
8h18 : Près de 3.000 MW de baisse de production d’électricité dans les centrales d’EDF
Les grévistes d’EDF ont occasionné dans la nuit de lundi à ce mardi des baisses de charges dans les centrales électriques de « près de 3.000 MW », soit l’équivalent de trois réacteurs nucléaires, mais sans provoquer de coupures, contre le projet de réforme des retraites, selon la CGT et le site internet d’EDF. Plusieurs centrales nucléaires, mais également la centrale à charbon de Cordemais (Loire-atlantique) ou la centrale thermique de Martigues (Bouches-du-Rhône) étaient touchées par ce mouvement qui n’avait « aucun impact » pour les usagers mais affectait « les échanges commerciaux » d’énergie, selon Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT.
8h06 : François Ruffin étrille « un trio d’irresponsables »
Sur l’antenne de RTL, le député LFI de la Somme François Ruffin fustige « un gouvernement d’extrémistes ». « Les radicalisés ce sont eux ! Macron, Borne et Darmanin, un trio d’irresponsables », a-t-il étrillé.
7h58 : 75 à 100% de grévistes dans les raffineries et dépôts de TotalEnergies, selon la CGT
Les principales raffineries et dépôts de carburants du géant pétrolier TotalEnergies comptent 75 à 100% de grévistes mobilisés contre le projet de réforme des retraites, à l’appel de la CGT, selon le syndicat. La raffinerie de Normandie compte 75% de grévistes, celles de Feyzin (Rhône) et Donges (Loire-atlantique) respectivement 80 et 90% de grévistes, un taux qu’on retrouve à la bio-raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), et le dépôt de carburants de Flandres (Nord) est en grève à 100%, selon Eric Sellini, coordinateur national du syndicat pour TotalEnergies.
7h50 : la FIDL, syndicat lycéen, appelle à « bloquer les lycées »
« Il est 6h33, on espère que vous êtes réveillés pour bloquer vos lycées », peut-on lire dans un tweet.
7h37 : « Un tiers du groupe LR » ne votera pas le texte, selon Maxime Minot
Sur l’antenne de France Info ce mardi, Maxime Minot, député LR de l’Oise et qui ne votera pas le texte, a fustigé « le timing ». « Il y a une remontée de terrain terrible. Les Français ont du mal à se nourrir, se soigner. Ce n’est pas le bon moment ».
Selon lui, « presque un tiers du groupe” LR ne votera pas la réforme ou s’abstiendra.
7h27 : Nette baisse de la popularité de l’exécutif
Les cotes de popularité d’Emmanuel Macron et d’Elisabeth Borne accusent chacune une chute de cinq points en un mois et demi pour s’établir respectivement à 36% et 31%, selon un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale paru ce mardi. Près de deux tiers des Français interrogés (63%) estiment qu’Emmanuel Macron n’est pas « un bon président de la République » et 66% qu’Elisabeth Borne n’est pas « une bonne Première ministre ».
7h15 : Les syndicats espèrent frapper encore plus fort
Des centaines de milliers de Français devraient à nouveau manifester et faire grève mardi contre la réforme des retraites, les syndicats espérant une mobilisation au moins équivalente à celle du 19 pour faire plier le gouvernement sur son projet phare. « Je pense qu’il y aura largement autant de monde, en tout cas je le souhaite », a déclaré lundi sur France 2 le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, en première ligne contre la réforme depuis sa présentation le 10 janvier. « On espère faire encore plus fort le 31 », avait affirmé la semaine dernière son homologue de la CGT, Philippe Martinez.