«Il reste de l’espoir» de retrouver des survivants, a affirmé Benoît Payan, maire de Marseille, après l’effondrement d’un immeuble du centre de la ville dans la nuit du dimanche 9 avril, qui a fait au moins 6 morts.

Les causes restent à déterminer. Un peu plus de 48 heures après l’effondrement d’un immeuble de la rue de Tivoli, «l’origine de la déflagration» n’a pas été formellement identifiée, a indiqué Yannick Ohanessian, adjoint à la sécurité de Marseille. Toutefois, «l’hypothèse la plus probable à ce stade reste le gaz», a-t-il ajouté.
Et pour cause : «la déflagration a eu une puissance telle qu’elle a été ressentie à des centaines de mètres du lieu de l’explosion». En témoignent les «vitres brisées et les ouvrants déstabilisés dans plusieurs immeubles dans le quartier».
Pour l’heure, les opérations de secours se poursuivent pour tenter de retrouver des survivants. «Il reste de l’espoir et tant qu’il reste de l’espoir, nous ne nous arrêterons pas, et les pompiers marseillais ne s’arrêteront pas», souligne ce lundi matin le maire de Marseille Benoît Payan.
Le «travail difficile» des forces de secours
Les marins-pompiers «travaillent sur un terrain extrêmement complexe, puisque les bâtiments autour des 15, 17 et du 19 rue de Tivoli se fragilisent de plus en plus, et leur font courir un risque», a expliqué Benoît Payan.
En effet, plus de vingt-quatre heures après l’effondrement de l’immeuble, à cause d’une potentielle explosion de gaz, «il y a des fumerolles (émanations de gaz ndlr) qui continuent de s’échapper puisque le feu n’est pas totalement éteint. C’est un travail long et fastidieux», a rappelé le maire de Marseille.
S’il reste des victimes sous les décombres, il faut les préserver à tout prix
a-t-il conclu.
Saluant le «travail difficile» des forces de secours, le ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein, a souligné ce matin sur CNews qu’elles étaient toujours à pied d’oeuvre pour retrouver d’éventuels survivants. «Il semble qu’il y ait encore deux personnes disparues et tant qu’on aura pas complètement fouillé les décombres, on aura pas de certitude, ni sur la présence de survivants, ni sur le nombre».
Benoît Payan a pris la décision de mettre en berne les drapeaux de l’Hôtel de Ville ainsi que des mairies de secteur. Ce mardi 11 avril, des recueils de condoléances seront mis à disposition des Marseillais à l’Hôtel de Ville, et dans la mairie des IVe et Ve arrondissements.