L’ancienne ministre de la Santé a estimé, devant la commission d’enquête de la gestion de la crise du coronavirus, que la leçon à tirer de cette épidémie est qu’il faut se prendre en main en France. On ne peut que lui donner raison.
Après Agnès Buzyn, c’est au tour des anciennes ministres de la Santé Marisol Touraine et Roselyne Bachelot de s’être présentées devant les membres de la commission d’enquête parlementaire sur la gestion de la crise du coronavirus. Au cœur des débats figurait notamment la question des stocks de masques. Sur le sujet, Roselyne Bachelot a balayé d’un revers de main les plaintes de certains soignants:
J’ai entendu un représentant d’un syndicat de médecins dire qu’ils n’avaient pas de masques en stock dans leurs cabinets, ni de blouse, mais qu’est-ce que c’est, dans ce pays de pasteurs, cette médecine ? s’est-elle interrogée en se demandant également s’il fallait attendre que le préfet ou que le directeur de l’ARS viennent avec une petite charrette pour nous apporter des masques.
Mais qu’est-ce que c’est que ce pays infantilisé ?, a déploré l’ancienne ministre qui a estimé qu’il faut se prendre en main en France, c’est ça la leçon qu’il faut tirer. Elle a également affirmé qu’un ministre doit tout connaître, faisant ici référence aux propos d’Agnès Buzyn qui déclarait, ce mardi 30 juin, que ce n’est pas au ministre de gérer les stocks.