Dès le début de la crise sanitaire, la bande à Macron n’a eu de cesse que d’agiter les peurs et de pointer les responsabilités de la population Française. Depuis la découverte et l’arrivée d’un nouveau variant au covid-19, la Grande-Bretagne, coupable d’avoir voulu le Brexit, fait un parfait bouc émissaire.
C’est la faute du Brexit, on vous dit ! Voilà l’idée que l’on perçoit facilement dans l’esprit des dirigeants européens, inutile de s’appeler Einstein. Depuis plusieurs semaines déjà, avec un train de retard sur Didier Raoult, la bande à Macron alerte tardivement sur l’arrivée du nouveau et méchant variant très répandu chez les « rosbeefs ». Un genre de virus qui rendrait le covid non pas plus dangereux mais plus contagieux selon plusieurs études récentes. Une contagiosité supérieure que certains évaluent même à 70 % de plus au regard de la version virale de la première vague. Et si le gouvernement se plait à marteler le lien entre ce virus mutant et la Grande-Bretagne, rien n’indique qu’il y a vu le jour.
Pour le reste si ledit variant est si britannique, Castex est ses sbires auraient pu avoir le bon goût de mettre un terme au flux de population avec Londres, en fermant ses frontières « si nécessaire » depuis le début de la crise. Une éventualité qui donne visiblement des boutons à la macronie davantage séduite par les frontières intérieures des confinements, couvre-feux, masques et autres aberrations vexatoires. Mais si le gouvernement ne semble pas décidé à agir en conséquence face à ce nouveau variant qui, quoi que l’on nous dise, a toutes les chances d’être déjà confortablement installé dans le pays, il compte bien s’en servir pour épaissir la peur du virus chez les Français, après l’accalmie relative des esprits durant les fêtes de fin d’année. La conférence de presse du Premier ministre et du ministre de la Santé a d’ailleurs annoncé que de nouvelles restrictions étaient sur la table. De nouveaux départements, essentiellement dans le Grand-Est, sont d’ailleurs concernés par l’instauration du couvre-feu à 18h au lieu de 20h dans le reste du pays. Un re-confinement plus ou moins territorialisé n’est pas non plus à exclure tandis que les cafés, restaurants et lieux culturels en tous genres ne sont pas prêts de rouvrir leurs portes.
Une atmosphère pesante et incertaine qui va sans doute augmenter la pression sur les Français en faveur de la « sainte » vaccination. En effet, malgré sa volonté de vouloir miser sur des vaccins de thérapie génique aux effets secondaires potentiels inconnus, l’exécutif a une nouvelle fois fait preuve d’une organisation foireuse dont la logistique a été confiée au cabinet privé McKinsey, qui va pouvoir se « rincer » allègrement avec les données numériques recueillies, pendant que la bureaucratie d’énarques et autres fonctionnaires aux cheveux gras pourra continuer à percevoir ses émoluments en se tournant les pouces.
De ces conseils très coûteux, c’est à souligner, sont nées les nouvelles recommandations énoncées par Castex jeudi dernier. Sans surprise, du côté des traitements de la maladie et de la prévention, l’encéphalogramme de la macronie est toujours plat. Une lettre ouverte cosignée par plusieurs personnalités politiques à l’attention de celui qui sert potentiellement de ministre de la Santé n’a visiblement pas réussi à rallumer la lumière. Trois figures politiques réclament pourtant au ministre de faire des points réguliers sur l’avancée des tests thérapeutiques qui ont totalement disparu des radars, au profit du plébiscite d’une vaccination pourtant incertaine.