Les entreprises fermées pourront obtenir une aide correspondant à 20% de leur chiffre d’affaires annuel, au lieu des 10.000 euros déjà proposés.
Lors de son allocution télévisée du 24 novembre, Emmanuel Macron a annoncé de nouvelles aides aux entreprises « qui resteront fermées administrativement » dans les prochaines semaines, comme les restaurants. Ces entreprises pourront obtenir une aide correspondant à 20% de leur chiffre d’affaires annuel, au lieu des 10.000 euros déjà proposés, a indiqué le chef de l’Etat. Ce dispositif d’indemnisation des entreprises fermées administrativement coûtera 1,6 milliard d’euros par mois , a précisé mercredi le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire.
« Les restaurants, les bars, les salles de sport, les discothèques, tous les établissements qui resteront fermés administrativement se verront verser, quelle que soit leur taille, 20% de leur chiffre d’affaires de l’année 2019 si cette option est préférable pour eux aux 10.000 euros du fonds de solidarité », a déclaré le chef de l’Etat lors de son allocution télévisée. Le chef de l’Etat a assuré avoir « conscience du sacrifice » qui leur est demandé et qui justifie de leur « apporter cette aide exceptionnelle ».
Son principe avait été annoncé la semaine dernière par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, qui envisageait alors une « prise en charge des pertes d’exploitation » selon « un pourcentage à déterminer ». Bercy a précisé à Quotidien Libre que cette mesure pourrait concerner 200.000 entreprises et que son montant serait plafonné à 100.000 euros. Emmanuel Macron a en outre indiqué mardi soir qu’une « réponse exceptionnelle » serait également présentée par le gouvernement « dans les prochains jours » pour « les saisonniers, les extras qui n’ont plus d’engagement depuis des mois, les précaires qui travaillaient les années précédentes mais ne retrouvent plus d’emplois ». Seront aussi inclus « les jeunes qui n’arrivent à trouver ni emploi étudiant ni premier emploi », le président de la République affirmant que « le plan ‘un jeune, une solution’ fera l’objet de moyens accrus ».