vendredi 31 mars 2023
  • Nous contacter
S'inscrire
No Result
View All Result
  • Politique
  • Société
  • Santé
  • Environnement
  • Économie
  • Marseille
  • Monde
  • Europe
  • Culture
  • Sport
  • Style
  • Politique
  • Société
  • Santé
  • Environnement
  • Économie
  • Marseille
  • Monde
  • Europe
  • Culture
  • Sport
  • Style
No Result
View All Result
No Result
View All Result
  • Politique
  • Société
  • Santé
  • Environnement
  • Économie
  • Marseille
  • Monde
  • Europe
  • Culture
  • Sport
  • Style

La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé rouvre ses portes avec une rétrospective Marcel L’Herbier et un nouvel espace dédié

La rédaction by La rédaction
18 mai 2021
Reading Time: 2 mins read
0

La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé rouvrira ses portes mercredi prochain. En plus d’offrir à ses spectateurs une rétrospective dédiée à Marcel L’Herbier, la Fondation française inaugurera un nouvel espace, Le Studio.

Seydoux
Feu Mathias Pascal (Marcel L’Herbier) I © Cinémathèque française / photo à usage médiatique, attribution requise

Du 19 mai au 15 juin 2021, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé rend hommage au génie de Marcel L’Herbier. Figure de proue du cinéma français d’avant-garde des années 1920, Marcel L’Herbier est un pionnier du cinématographe. Cinéaste parfois injustement oublié, il a pourtant signé de nombreux chefs-d’oeuvres au même titre que ses grands modèles : Cecil B. DeMille et Erich von Stroheim. Pendant près d’un mois, la Fondation propose à ses spectateurs de découvrir en ciné-concert ses oeuvres muettes, véritables pépites du septième art.

Érudit avec un goût prononcé pour la littérature, « ce théoricien, esthète et ouvrier du Septième art », comme s’y réfère Jean Dréville, est saisi par la fièvre du cinéma alors qu’il assiste à une projection de Forfaiture (1915) de Cecil B. DeMille. En 1916, il se confronte directement à la matérialité de la pellicule lorsqu’il rejoint la Section Cinématographique de l’Armée où il est en charge de la réalisation d’actualités. Revenu à Paris, L’Herbier se rattache à la première avant-garde cinématographique aux côtés de Louis Delluc, Germaine Dulac, Abel Gance, René Clair et Jean Epstein partageant ce désir d’expérimenter un nouveau langage plastique, poétique et symbolique.

À découvrir

La Traversée, Eugénie Grandet, Flag Day… Les films en salle à voir cette semaine

La Traversée, Eugénie Grandet, Flag Day… Les films en salle à voir cette semaine

29 septembre 2021
3.9k
La Voix d’Aïda, Stillwater, Tout s’est bien passé… Les films à voir cette semaine au cinéma

La Voix d’Aïda, Stillwater, Tout s’est bien passé… Les films à voir cette semaine au cinéma

22 septembre 2021
3.9k

Repéré par Léon Gaumont, il intègre sa société pour laquelle il tourne plusieurs longs métrages. En 1919, Marcel L’Herbier entreprend la réalisation de Rose-France, un premier essai poétique aux valeurs patriotiques. Avec L’Homme du Large, il développe sa grammaire visuelle en proposant un montage et des cadrages inédits. Mais l’entente se détériore entre le producteur et le cinéaste, lequel revendique une approche artistique du cinéma et milite pour la reconnaissance du statut d’auteur. En 1921, El Dorado, tourné in situ à l’Alhambra de Grenade, cristallise leurs désaccords. Marcel L’Herbier souhaite reproduire visuellement le mal-être de son héroïne et le traduit par un jeu d’images floues, ce qui est perçu comme une défaillance technique par le producteur. L’année suivante, il crée sa propre société de production, Cinégraphic, afin de choisir les projets qui le passionnent tels que l’essai expérimental de son ami et collaborateur Claude Autant-Lara (Faits-divers, 1923).

Pour son premier film autoproduit, il s’intéresse à l’oeuvre de Léon Tolstoï intitulée Résurrection qui n’aboutira jamais en raison de sa santé. En 1924, Marcel L’Herbier s’entoure de membres de l’avant-garde artistique tels que le peintre Fernand Léger, le décorateur Alberto Cavalcanti, l’architecte Robert Mallet-Stevens ou encore le couturier Paul Poiret pour la confection d’une « histoire féérique » mêlant arts décoratifs et futurisme : L’Inhumaine. En 1926, il collabore avec la société de production Albatros pour la transposition de l’oeuvre Feu Mathias Pascal de Luigi Pirandello à l’écran. Afin de réaliser cette épopée, le personnage principal est interprété par le charismatique Ivan Mosjoukine et les lieux de prises de vue sont variés.

Pour son avant-dernier film muet, il transpose L’Argent d’Émile Zola (1891) dans la finance du Paris contemporain en s’installant dans le palais Brongniart. Il y élabore tout un répertoire de méthodes de prises de vue et propose des innovations techniques pour s’adapter à l’intérieur du bâtiment. Le quotidien de ce tournage et l’ensemble de ces inventions sont évoqués dans le moyen métrage de Jean Dréville, présent sur le plateau (Autour de L’Argent, 1928). À l’avènement du cinéma sonore, Marcel L’Herbier poursuit sa carrière en s’inspirant d’ouvrages littéraires tels que Le Bonheur (1934) d’Henri Bernstein avec Gaby Morlay et Charles Boyer. Trois ans plus tard, il orchestre un remake de l’oeuvre à l’origine de son exaltation cinématographique, Forfaiture, avec Sessue Hayakawa reprenant son propre rôle.

Également au programme : Le Bercail (1919), Le Carnaval des vérités (1920), Le Vertige (1927), Le Diable au coeur (1928), Nuits de Prince (1929) ainsi que des courts métrages dont sa conférence « Le Cinématographe et l’Espace ». A noter : Toutes les projections seront accompagnées par les pianistes issus de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris).

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins à Paris (XIIIe). Billet couplé 1 séance de cinéma + accès aux espaces d’exposition : Tarif plein : 7 € ; Tarif réduit : 5,50 € ; Moins de 14 ans : 4,50 €. Tarif partenaire (pour les abonnés du Libre Pass de la Cinémathèque française et le CinéPass Pathé Gaumont) : 4 €. Carte 5 places valable 3 mois : 20 €. Carte 5 places à retirer sur place. Plus de renseignement ici

TweetShareSendSend
La rédaction

La rédaction

Média engagé pour la liberté de la presse. Notre métier ? Enquêter, révéler, informer pour un journalisme libre et exigeant - redaction@quotidien-libre.fr

La rédaction vous conseille

Au musée d’Art moderne, le « Voyage vers l’Interieur » d’Anna-Eva Bergman

Au musée d’Art moderne, le « Voyage vers l’Interieur » d’Anna-Eva Bergman

31 mars 2023
3.9k
Manet et Degas, vers l’impressionnisme et au-delà au musée d’Orsay

Manet et Degas, vers l’impressionnisme et au-delà au musée d’Orsay

29 mars 2023
3.9k

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Notre ambition

La rédaction de Quotidien Libre est à votre service avec ses journalistes et ses correspondants. Notre métier ? Enquêter, révéler, informer pour un journalisme libre et exigeant.

Suivez-nous

Liens utiles

  • À propos
  • Mentions légales
  • Charte de modération
  • Charte de déontologie 
  • Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique
  • Gestion des cookies
  • Mécénat
  • Nous contacter

Quotidien Libre | Assemblée nationale

Consultez les articles de la rubrique Assemblée nationale, suivez les informations en temps réel et accédez à nos analyses.

© 2013 - 2023 QL • Média Quotidien Libre (Informations généralistes) • Mentions légales • Création web QL • Tous droits réservés

No Result
View All Result
  • Politique
  • Société
  • Santé
  • Environnement
  • Économie
  • Marseille
  • Monde
  • Europe
  • Culture
  • Sport
  • Style

© 2013 - 2023 QL • Média Quotidien Libre (Informations généralistes) • Mentions légales • Création web QL • Tous droits réservés

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In

Add New Playlist

Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Are you sure want to cancel subscription?