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[Cinéma] Françoise Arnoul est morte à 90 ans

La rédaction by La rédaction
21 juillet 2021
Reading Time: 2 mins read
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L’actrice française, partenaire de Jean Gabin dans le film Des Gens sans importance et vedette du cinéma des années 1950, est morte mardi.

L’actrice française Françoise Arnoul, jeune première en vogue dans les années 1950 est morte le 20 juillet à l’âge de 90 ans. Elle s’est éteinte dans un hôpital parisien des suites d’une longue maladie, a annoncé sa famille dans un communiqué. «On pensait que c’était plus important de vivre sa vie, d’aimer, et d’être avec l’être aimé, de faire les choses dont on avait envie plutôt que de faire des films », confiait Françoise Arnoul en 2015 à propos de Simone Signoret qui fut son amie jusqu’à sa mort. Avec une liberté assumée, les deux actrices avaient choisi de privilégier leurs amours et non leur carrière. Sex-symbol des années 1950, entre Martine Carol et Brigitte Bardot, Françoise Arnoul s’était raconté avec Jean-Louis Mingalon dans une autobiographie intitulée Animal doué de bonheur (Belfond, 1995).

Fille d’un père général qui la voit diplomate et d’une mère comédienne qui l’espère actrice, la jeune Françoise naît Françoise Gautsch – Arnoul est le quatrième prénom de son paternel -, le 9 juin 1931 à Constantine (Algérie). Elle prend des cours de danse et de piano, est lycéenne à Rabat, puis à Paris, essaie d’entrer à l’Opéra, mais elle n’a plus l’âge. Adolescente, elle admire Edwige Feuillère dans La Duchesse de Langeais et Michèle Morgan dans La Loi du Nord. Ce qui la décide à se lancer dans le cinéma. Grâce à Yvonne Roussel, la sœur de Michèle Morgan, la jolie brune s’inscrit au cours d’art dramatique de Madame Andrée Bauer-Thérond fréquenté par Anouk Aimée, Catherine Sellers et Roger Hanin. Françoise Arnoul débute au grand écran en 1949, à 18 ans, sous les traits d’une garce dans L’Épave, un drame de Willy Rozier.

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Vite célèbre, elle est surtout sollicitée pour des rôles de filles sulfureuses et perdues : Les Compagnes de la nuit, La Rage au corps, Secrets d’alcôve, les trois réalisés par Ralph Habib. Mais c’est le rôle-titre du Fruit défendu d’après Georges Simenon que lui offre Henri Verneuil en 1952 qui magnifie sa plastique. Regard mutin, désinvolte et sensuelle à damner un saint, elle y est la maîtresse d’un Fernandel grave et poignant.

Nini, la jolie blanchisseuse de French Cancan

Nini, la blanchisseuse de French Cancan de Jean Renoir (1954) permet à l’actrice d’exploiter une autre couleur: « Je m’étais présentée à lui en ressemblant le plus possible à une femme sortant d’un tableau d’Auguste Renoir», se souvenait Françoise Arnoul qui jouait avec Jean Gabin, promu propriétaire du Moulin Rouge. Et rencontra sur le tournage son mari Georges Cravenne, le futur créateur des César et ses deux grands « amis », Simone Signoret et Yves Montand. Henri Verneuil la dirigera encore à quatre reprises, notamment dans un film à succès qui lui tenait à cœur : Des gens sans importance, de nouveau avec Jean Gabin en routier et aussi Pierre Mondy.

Discrète, l’actrice préférait parler des autres que d’elle et évoquait une « vie durant laquelle j’ai pris beaucoup, mais j’ai aussi beaucoup donné» . Dans les années 1950-1960, elle devient un « petit monstre sacré » : Yves Allégret est l’un des premiers à la remarquer, Marcel Carné lui fait confiance pour Le pays d’où je viens, Henri Decoin lui offre son fameux imper noir pour incarner la résistante de La Chatte, puis La chatte sort ses griffes, encadrée par Roger Hanin et Bernard Blier, Roger Vadim la transforme en amoureuse à Venise avec Robert Hossein pour Sait-on jamais…, Michel Boisrond en fait la maîtresse du juvénile Alain Delon dans Le Chemin des écoliers d’après l’œuvre de Marcel Aymé – personne n’a oublié la scène où il dessine sur ses jambes la couture des bas qu’il ne peut lui offrir -, et Julien Duvivier l’engage pour son film à sketches, Le diable et les dix commandements, où elle retrouve Fernandel. « Il faut avoir beaucoup d’angoisse et se poser les bonnes questions pour que les choses soient les mieux possibles », disait Françoise Arnoul qui avait refusé Docteur No (1963), le premier James Bond au profit d’Ursula Andress. Signé avec Simone Signoret le Manifeste des 343 Salopes pour la liberté de l’avortement. Et mis sa carrière entre parenthèses pour encourager son compagnon Bernard Paul, assistant-réalisateur de Costa-Gavras, « une rencontre capitale », précisait-elle. Il lui offrira un rôle dans Dernière Sortie avant Roissy (1977), et ensemble, ils créeront une société de production.

Les années 1980-1990 la voient dans des téléfilms de Jean Marbeuf notamment. Sa dernière apparition au cinéma remonte à 2016, elle était dans Le Cancre de Paul Vecchiali. Son personnage demandait au réalisateur de 85 ans qui campait un homme hanté par ses amours passées : « Qu’est-ce que tu as aimé en moi ? » « Ta délicatesse, ton intelligence, ton engagement », répondait-il. Trois qualités qui définissent parfaitement Françoise Arnoul.

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