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Ce qu’il fallait retenir de la 75e cérémonie

La rédaction by La rédaction
1 juin 2022
Reading Time: 4 mins read
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Ruben Östlund remporte un deuxième trophée après The Square en 2017. Les Dardenne ont été couronnés du prix spécial des 75 ans.

Avec un Vincent Lindon président du jury, pas de lapsus à la Spike Lee. Le réalisateur américain avait révélé le nom de la lauréate de la palme d’or 2021 dès le début du direct, après avoir mal compris une question de la maîtresse de cérémonie ! Il a fallu attendre les derniers instants d’un gala sobre pour découvrir que le Suédois Ruben Ostlund remportait cinq ans après The Square sa seconde palme d’or pour Sans filtre, satire des super-riches et du luxe sur fond de croisière extravagante. «Lorsque nous avons commencé ce film, nous n’avions qu’un but: essayer de faire un film qui intéresse le public et qui le fasse réfléchir avec provocation», a déclaré l’euphorique heureux élu, en recevant son prix. Il a conclu son discours sur un cri primal.

Le cinéaste de 48 ans succède à Julia Ducournau et Titane et accomplit l’exploit de remporter deux palmes pour deux sélections. Il accède au club fermé des cinéastes ayant été doublement «palmé», aux côtés de Francis Ford Coppola, Shōhei Imamura, Bille August, Emir Kusturica, Jean-Pierre et Luc Dardenne, Michael Haneke et Ken Loach.

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Ruben Ostlund coiffe les favoris des critiques: le thriller Decision To Leave et le portrait d’une amitié rompue entre deux ados Close, signé du jeune prodige belge Lukas Dhont. Cette 75e édition a, ceci dit, réservé un triomphe au cinéma d’outre-Quiévrain récompensé à trois reprises.

Le prix de la mise en scène échoit au chouchou de la presse, le thriller Decision To Leave . Trois ans après la palme d’or pour Parasite de Bong Joon-ho, le réalisateur d’Old Boy Park Chan-wook a rapporté un nouveau trophée à la Corée du Sud avec ce thriller à la réalisation virtuose sur un inspecteur qui tombe amoureux d’une suspecte. Une sorte de Basic Instic, sexe et pic à glace en moins. Le cinéaste a évoqué la crise de fréquentation que traversent les cinémas depuis la pandémie : «On a pu vaincre ce virus. Je suis persuadé que grâce aux cinéastes, nous pourrons vaincre la peur du cinéma et que le public reprendra le chemin des salles».

Annoncé de toutes parts, le prix spécial des 75 ans a adoubé les vétérans de la Croisette, les frères Dardenne, dont c’est la neuvième fois en compétition. Leur mélo Tori et Lokita est un plaidoyer pour les mineurs non accompagnés en exil. Un drame engagé et étrillé par la critique. Le tandem a dédié leur récompense à Stéphane Ravacley, le boulanger de Besançon qui avait fait une grève de la faim afin d’obtenir la régularisation de son apprenti guinéen sans papier menacé d’expulsion.

Le Grand Prix a lui aussi été divisé entre le film le plus laminé par la presse, la romance d’espionnage sensuelle sur fond de conflit au Nicaragua Stars At Noon de Claire Denis, et le coup de cœur de cette 75e édition, Close de Luka Dhont, portrait de la dislocation d’une amitié d’enfance. Ému, le trentenaire belge, pressenti pour la palme d’or, a dédié sa victoire «aux amis qu’il avait perdu de vue». «Trop souvent on se tient à distance de ceux que l’on voulait protéger. Je voulais faire un film sur la tendresse. Je suis conscient qu’on a plus l’habitude de filmer des hommes se battre plutôt que de se soutenir mais la fragilité peut être un superpouvoir», a-t-il expliqué sous les applaudissements.

Autre prix ex aequo de la compétition, le prix du jury. Il a été décerné à la fable animale Eo du cinéaste polonais Jerzy Skolimowski mettant à l’honneur un âne courageux face aux horreurs du monde et des hommes et aux Huit Montagnes de Charlotte Vandermeersch et Felix Van Groeningen, «bromance» au long cours entre deux garçons italiens, de l’enfance à l’âge adulte.

Pilier de la Nouvelle Vague de son pays et doyen de la soirée à 84 ans, Jerzy Skolimowski a rendu hommage à ses équidés et a conclu par un «hihan» tonitruant. «Ce film qui compte aussi deux ânes nous a réunis», a lancé Charlotte Vandermeersch à son compagnon Felix Van Groeningen sous les vivats de l’auditorium Lumière avant de l’embrasser.

Le jury n’a en revanche pas hésité sur les prix d’interprétation et a couronné la comédienne Zar Amir Ebrahimi dans Les nuits de Mashhad de Ali Abbasi. Le Danois d’origine iranienne montre l’Iran d’une façon jamais vue dans ce thriller sur un tueur de prostituées, «nettoyant» au nom de Dieu les bas-fonds de l’une des villes les plus sacrées de la République islamique. «J’ai le sentiment d’avoir eu un parcours très long avant d’arriver sur cette scène. Il y a beaucoup d’humiliation jusqu’à ce moment-là. Je suis reconnaissante de ce mélange de la vie et des ombres», salue la comédienne, mise en cause dans son pays pour un scandale de sextape et qui a dû prendre en 2008 le chemin de l’exil. «J’espère que ma famille est fière de moi ce soir», conclut-il, «il faut que je parle de la France, pays paradoxal, rempli de gens heureux qui se disent malheureux. Merci pour votre amour».

Lui a succédé sur scène Tarik Saleh, prix du scénario pour son thriller Boy From Heaven , plongée dans l’islam sunnite qui fait penser au Nom de la rose. Sortie prévue le 9 novembre. Celui qui ne peut plus vivre en Egypte à cause de ses films engagés a eu une pensées pour ses compatriotes scénaristes : «J’espère qu’ils pourront élever la voix. Rien ne mérite de quitter sa patrie mais certains œuvres exigent de voir le jour». Sa distinction consacre une belle soirée pour le septième art scandinave.

Le prix d’interprétation masculine est revenu au héros de Parasite le Sud-Coréen Song Kang-ho, patron d’un pressing qui subtilise des bébés abandonnés dans Nos bonnes étoiles du Japonais Kore-eda. Sourire de circonstance, un smoking noir de rigueur, l’artiste a tenu un discours très court.

«Chacun des films a donné lieu à des débats passionnés et passionnants»

Sobre, Virginie Efira a repris son rôle de maîtresse de soirée avec un rapide résumé des moments forts du Festival dans lequel figurait Tom Cruise. À l’ouverture la comédienne et ex-animatrice belge avait pu compter sur un tour de chant de Vincent Delerm et une allocution surprise par vidéo du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

En début de cérémonie, Vincent Lindon a fait le bilan de son mandat. «J’ai beaucoup plus peur qu’à l’aller Mais je suis terriblement triste que ces jours si heureux s’achèvent», a-t-il prévenu en préambule. «J’ai tout aimé les films, l’énergie des rues, le jury si généreux et exigeant, spectateur et cinéphile, regard d’enfant et vision d’adulte, combatif. Chacun des films a donné lieu à des débats passionnés et passionnants, vigoureux et épuisants. Chaque décision a été prise à la majorité. Un film doit inspirer le désir, provoquer l’émotion puis la réflexion. La plupart des œuvres présentées ici ont réussi ce triple pari. Créer c’est créer dangereusement», a-t-il assuré. Avant d’essayer un peu d’humour dans une veine électorale : «Un seul mandat de dix jours vous paraît normal ? Changeons avec la sinistre habitude de changer le jury une fois par an, innovons. En 2023 renouvelez ce groupe. Nous exigeons une réélection!»

Signe d’un palmarès propice au dédoublement des prix, la palme d’or du court-métrage est allée à The Water Murmurs de Jianying Chen et une mention spéciale à Lori de Abinash Bikram Shah. Idem pour La caméra d’or. Une mention spéciale a été décernée à Plan 75 de la Japonaise Hayakawa Chie et la Caméra d’or a adoubé le premier film de la petite fille d’Elvis Presley la comédienne Riley Keough et sa camarade Gina Gammell, War Pony, immersion dans le quotidien d’une réserve amérindienne.

Kirill Serebrennikov et James Gray boudés

Comme le veut la tradition, l’ultime montée des marches, qui a débuté à 19 heures, avait permis de deviner quels longs-métrages seront récompensés en observant les équipes rappelées sur la Croisette. Les artistes qui défilent préfiguraient une razzia pour le cinéma belge. Les frères Dardenne (Tori et Lokita), le duo Charlotte Vandermeersch et Felix van Groeningen et Lukas Dhont (Close) ont ouvert le bal.

Au rayon des grands absents du palmarès figure La Femme de Tchaïkovski  du Russe Kirill Serebrennikov, sur l’épouse du compositeur, longtemps restée dans l’ombre et avec laquelle il a convolé tout en cachant son homosexualité. Le couronnement de cet artiste russe, en rupture avec le régime de Vladimir Poutine, aurait pourtant été un évènement en soi en pleine guerre en Ukraine. Pas de rappel non plus le sulfureux et neurasthénique Crimes Of The Future ou le Napolitain Nostalgia de Mario Martone histoire d’amitié et de retour au pays natal, dans l’ombre de la mafia. Tentant pour la cinquième fois de ne pas revenir bredouille, l’Américain James Gray a encore fait chou blanc malgré son poignant Armaggedon Time, récit autobiographique de son enfance dans le New York des années 1980 porté par Anne Hathaway et Jeremy Strong.

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